L'antre du Bully...
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L'antre du Bully...

Le Bully... Race admirable de petite fille mal intentionnée n'ayant qu'un représentant... C'est moi !!!
 
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 Les Ombres du Passé

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Delphine

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MessageSujet: Re: Les Ombres du Passé   Les Ombres du Passé - Page 2 Icon_minitimeDim 2 Sep - 15:59

Chapitre 7 :"La pensée ne commence qu’avec le doute " R. Martin du Gard

La pièce était plongée dans l’obscurité, simplement éclairée par la lueur fugitive des braises qui achevaient de se consumer dans la magnifique cheminée, sculptée avec magnificence, la beauté du travail était renforcée par les ombres que projetait la faible lueur du brasier, près à se consumer. Dans la pénombre du bureau, la forme d’un fauteuil se découpée devant le foyer, et dans ce fauteuil semblait somnoler un vieil homme. Des objets plus étranges les uns que les autres étaient éparpillés sur une table de verre dans un coin de la pièce. La lueur rougeoyante des braises venait se refléter sur des éprouvettes, contenant des liquides colorés, parmi eux, des parchemins recouvert de formules compliquées.

Une douce plainte résonna dans le bureau, réveillant le dormeur. Il tourna la tête et regarda l’auteur de ce bruit si apaisant et si doux. C’était un magnifique oiseau à peu près de la taille d'un cygne. Il avait le corps recouvert de plumes cramoisies et une queue dorée aussi longue que celle d'un paon avec des plumes chaudes au toucher. Ses serres et son bec brillent, tel de l’or et ses yeux sont noirs et perçants. Son plumage écarlate luisait faiblement dans l'obscurité, c’était un phénix.

Le vieil homme se leva et, s’approchant de la cheminée, il frappa dans ses mains. Aussitôt, les braises se ravivèrent et un feu chaleureux ronronna dans l’antre de la cheminée, éclairant ses lunettes de demi-lune, sa barbe et ses cheveux argentés. Albus Dumbledore se dirigea vers le perchoir de Fumseck et le caressa distraitement.

- Fumseck, murmura t-il à l’adresse du phénix, j’ai un mauvais pressentiment. J’ai comme l’impression que je ne suis pas au bout de mes surprises. Cette année risque d’être pour le moins surprenante.

OoOoOoOoOoOoOo

Un faible rayon se faufila entre les rideaux d’un rouge vif pour se poser sur un visage fin et gracieux. Ses sourcils se froncèrent et la jeune fille ouvrit les yeux, découvrant des iris d’un vert émeraude. Lily Evans s’étira dans son lit et se leva, direction la salle de bain. Le miroir reflétait une belle adolescente aux formes gracieuses. Ses longs cheveux auburn étaient emmêlés et cascadaient jusqu’au milieu du dos. Lily fit couler un bon bain parfumé avec un poignée de sel de bain à la vanille et pendant ce temps là, elle entreprit de brosser ses cheveux rebelles. Puis, elle fit glisser les bretelles de sa chemise de nuit d’un noir profond, contrastant sur sa peau pale, et entra dans l’eau avec un soupir de bien être. Elle prit de la mousse au creux de ses mains et souffla, la faisant voleter dans la salle de bain. Et petit rire s’échappa de ses lèvres et elle s’immergea complètement.

Quelques longues minutes plus tard, Lily était prête. Il était assez tôt et ses camarades de chambres n’étaient pas encore réveillées. Silencieusement, elle quitta le dortoir et descendit les escaliers menant à la salle commune. Le feu s’était consumé entièrement et aucun bruit ne venait troubler la paix de cette pièce. Elle passa le tableau de la grosse dame et marcha dans les couloirs sans vraiment savoir où elle allait. Ses pas la menèrent devant les portes de la bibliothèque. Lily entra dans l’antre des livres et elle eut la surprise d’y voir un élève. D’habitude, il n’y avait personne à cette heure. Elle reconnut Thomas Jarry, le nouveau. Sans savoir pourquoi, un sourire étira ses lèvres et elle partit s’asseoir à la même table que lui.

- Bonjour Thomas. Tu es bien matinal ! dit-elle en sortant des parchemins sans quitter le serpentard des yeux.

Il lui sourit en retour et posa sa plume d’un rouge carmin.

- Je pourrais te dire la même chose. Alors qu’est-ce qui t’amène ?

Lily eut un petit rire, dévoilant ses dents blanches parfaitement alignées.

- Et bien, je trouve que cet endroit est calme et … au moins je ne risque pas d’y croiser Potter et sa clique.

Elle rigola à nouveau mais son rire sonnait faux aux oreilles de Harry.

- Quelque chose me dit que tu aurais bien voulu le voir, je me trompe, dit-il en la regardant droit dans les yeux.

Lily fut quelque peu désarçonnée par cette affirmation. Elle ouvrit la bouche pour répliquer mais aucun son n’en sortit. Elle baissa la tête et la posa dans ses mains. Harry eut un sourire en coin et posa une main sur son épaule.

- Je peux peut être t’éclairer si tu le souhaites.

Lily le regarda, se demandant ce qu’il voulait dire par là. Elle hocha la tête positivement et Harry plongea la main dans son sac pour en sortir un paquet de carte.

- Prêtes à consulter les lames du tarot, dit-il avec un sourire.

Il n’attendit pas sa réponse et posa le paquet devant le belle rousse.

- Coupes avec ta main gauche.

Lily mit sa main au dessus du paquet mais elle hésita. Elle regarda Thomas mais son visage était impassible. Alors elle ferma ses yeux et coupa. Harry reprit les cartes et les posa face cachée en éventail.

- La première lame tirée se rapporte à ton présent, à ton état d'esprit. La seconde lame décrit la nature des vibrations qui entourent ton cœur et ses questions. La troisième lame te donne la réponse du tarot.

- Mais la réponse à quoi ?

Harry eut un sourire mystérieux et regarda les cartes, attendant que Lily daigne en choisir trois. Evans soupira et choisis trois cartes au hasard, ou du moins c’est ce qu’elle croyait. Harry regarda la première carte.

- Le chariot ! tu es en situation de conflit. Le temps n'est pas au bonheur simple et tranquille mais à la relation orageuse. Paroles vives et bibelots cassés sont au menu. Avec un avantage de taille : cette lame signifie un affrontement positif qui va dans le sens d'une consolidation des sentiments. Finalement, chacun affirme sa personnalité.

Lily sembla troublée. C’était exactement ce qu’il se passait entre elle et … Elle se secoua la tête. Non, c’est le hasard rien de plus, mais elle semblait toujours aussi déconcertée. Harry avait étudié attentivement son comportement et la réaction de Lily lui fit chaud au cœur. Il retourna la deuxième carte.

- La justice, ce sont des vibrations aux accents de vérité qui t’accompagnent et te soutiennent. Elles te conduisent droit à la sincérité dans tes relations amoureuses.

Le souffle de Lily se bloqua. Encore une fois, c’était justement ce qu’elle ressentait. Il restait encore une carte, celle de la réponse. Voulait-elle savoir ? Mais après tout qu’y avait-il a savoir ? Tout ce que Thomas lui disait, elle le savait déjà, au plus profond d’elle même, caché dans un coin de son cœur.

- La bateleur ! Ici, on ne parlera pas de rencontre mais de collision inattendue qui devrait te laisser tout étourdie... délicieusement étourdie si tu laisses les braises se transformer en un feu de longue durée. Si ton cœur est déjà pris, ce pourrait être une redécouverte de l'autre sous un jour jamais vu. Lily, ne réfléchis plus et profites amplement de ce qui t’est offert. Avec cette lame, la sexualité se vit en un corps à corps sans réserve ! L'énergie présente se nourrit d'elle-même et pousse les partenaires à la prouesse.

Harry se leva et rassembla ses affaires.

- J’espère avoir répondu a ta question, dit-il en s’apprêtant à quitter la bibliothèque.

- Mais quelle question, Thomas ? dit Lily en se levant, son regard était légèrement larmoyant et son regard montrait son incertitude. Harry se retourna et lui sourit tendrement.

- Tu le sais au plus profond de toi.

Et il traversa les portes, laissant Lily seule dans la bibliothèque, seule avec ses questions.
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Delphine

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MessageSujet: Re: Les Ombres du Passé   Les Ombres du Passé - Page 2 Icon_minitimeDim 2 Sep - 15:59

Katrina arriva de bonne heure dans la grande salle. Il n’y avait personne, ou presque. Seul Dumbledore était assis, sirotant un bon verre de jus de citrouille. Elle salua le directeur d’un hochement de tête suivi d’un sourire puis partit s’installer à la table des Serpentards. Elle regarda par la fenêtre le temps qui s’obscurcissait de minutes en minutes. Des nuages noirs recouvraient le ciel et cachaient le soleil et ses rayons chaleureux. Un orage se préparait. Elle se versa un bon bol de café fumant pour se réveiller et elle vit Thomas franchir les portes de la grande salle.

- Alors, Jarry, toujours en vie ? demanda t-elle avec espièglerie.

Harry lui sourit en retour et il s’assit en face d’elle, prenant quelques biscottes.

- Et oui, comme tu peux le constater. Rien de bien méchant m’est encore arrivé.

Katrina leva un sourcil et se prit une assiette spéciale Breakfast, des œufs sur le plat avec des lardons et du jambon. C’est qu’elle était affamée ce matin. Harry lui, ne s’en sortait pas avec ses biscottes. A chaque fois qu’il en prenait une et qu’il tentait, j’ai bien dit tentait d’y mettre de la confiture, elle se cassait. Le pauvre se rabattit sur le pain par manque de patience.

- Parles moi un peu de toi, Thomas. Je viens de me rendre compte que je ne connais rien mis à part que tu viens de France.

Harry soupira. Il avait prévu qu’on lui poserait la question mais il ne pensait pas que serait Katrina qui de lui demanderait.

- Et bien, ma vie n’est pas spectaculaire. J’ai étudié dans une petite école de magie dans le Nord de la France. Je n’ai ni frère, ni sœur. A vrai dire, je ne connais personne d’autre que mes parents. Nous avons vécu isolés de la famille. Je n’ai appris l’existence de la magie qu’à l’âge de onze ans.

- Mais pourtant, je pensait que les Jarry étaient un famille de sang pur ! Tu aurais du connaître son existence bien avant ton entrée dans …

- Tu as raison mais mes parents avaient décidé de ne pas me mettre au courant et d’évoluer dans le monde moldu. Je dois dire que c’était très enrichissant.

- Surtout ne dit pas cela en présence des autres, dans notre maison, c’est très mal vu d’avoir côtoyé les moldus et de les apprécier à leurs justes valeurs.

- Et toi, es-tu de leurs avis ?

Katrina ne répondit pas, elle se contenta de fixer Harry droit dans les yeux. Le sourire de Harry s’agrandit, il avait eu sa réponse. Ils continuèrent de manger en silence et peu à peu la grande salle se remplit. Alors que le dernier élève s’installait, Albus Dumbledore se leva et le silence se fit. Son visage était rayonnant, on aurait dit que rien ne pouvait lui faire d’avantage plaisir que de voir tout les élèves rassemblés devant lui.

- Mes chers élèves, comme chaque année se déroulera le tournois de Quidditch.

Le professeur McGonagall agita sa baguette et la coupe de Quidditch apparut sur un piédestal de verre. Au dehors, la pluie commença à tomber de plus en plus fort.

- Je voudrais rajouter également que des cours de duel seront mis en place. Pour y assister, inscrivez vous.

Aussitôt qu’il eut prononcer ces paroles, un parchemin s’accrocha sur le mur, près de l’entrée de la grande salle. Un coup de tonnerre résonna dans la salle faisant sursauter quelques élèves. Le plafond magique représentait le temps à l’extérieur. En ce moment même il reflétait un orage puissant, des éclairs zébraient le ciel d’un bleu sombre presque noir.

- Il vous suffira de pointer votre baguette tout en prononçant votre nom, maison et année. Ce sera …

Alors qu’il allait clore son discours, un éclair illumina la grande salle et il y eu un vacarme assourdissant. Harry tourna vivement la tête vers les portes qui étaient grandes ouvertes et dans l’encadrement se tenait une silhouette encapuchonnée, tel un mangemort. Cependant, aucun masque macabre ne venait cacher son visage, juste une grande capuche. Dumbledore n’avait jamais été aussi effrayant, même lors du tournois des trois sorciers, lorsqu’il était avec le faux Maugrey. Son regard posé sur la silhouette était terrifiant, plusieurs élèves étaient figés devant la prestance et la puissance qui émanait de lui. Il n’y avait plus de sourire bienveillant sur son visage et ses yeux ne pétillait plus de malice, ils étaient foudroyants. La silhouette resta immobile quelques instants puis elle avança tranquillement vers le Directeur, sans se préoccuper des baguettes pointées en sa direction. Enfin arrivée à la table des professeurs, la personne sortit une lettre de sa robe de sorcier et la tendit à Dumbledore. Le vieil homme, toujours méfiant prit l’enveloppe et lut le document. Les autres professeurs étaient aux aguets, baguette bandit vers l’inconnu. Puis, à la fin de sa lecture, Dumbledore, d’un geste de la main, leur demanda de baisser les armes.

- Mes enfants, laissez moi vous présenter Maiwenn Brennan. Elle nous vient d’Irlande et occupera le poste de Défense contre les forces du mal.

Dumbledore avait de nouveau un sourire amical mais Harry connaissait bien le Directeur. L’étincelle qui y brillait d’habitude était inexistante, laissant place à la curiosité et aussi à la méfiance. Il tapa dans ses mains, applaudissant le nouveau professeur et les élèves suivirent doucement. C’est alors qu’elle enleva son capuchon dévoilant une beauté à couper le souffle. Ses cheveux d’un noir ébène semblaient si doux, ils tombaient gracieusement sur ses épaules et une frange garnissait son front. Elle avait des yeux gris orage, perçant et envoûtant, on croirait plonger dans un lac reflétant la pale lueur de la lune. Son visage ovale était sans imperfection, et d’une peau très pale comme de la porcelaine. Ses lèvres étaient pulpeuses et son nez fin. Tout en elle inspirait la beauté à l’état pure, Venus réincarnée. Aussitôt, les applaudissements se firent plus bruyant, surtout venant de la gente masculine. Mais une personne se détachée du lot, Harry était méfiant, tout comme Dumbledore. Que se cachait-il derrière cette façade si parfaite ? C’est la question qui envahissait son esprit. Il n’était apparemment pas le seul, Remus avait eu le même comportement que lui. Leurs regards se croisèrent mais Harry coupa le lien et reporta son attention sur le nouveau professeur qui s’installait à coté de Slughorn.

Harry soupira et se tourna vers Katrina.

- Nous avons parlé de moi, n’est-ce pas à ton tour maintenant ?

Katrina eut un petit rire et croisa les bras.

- Et bien, je ne suis pas d’ici, premièrement. Je suis née à New York et j’y ai passé mon enfance là bas. Vers mes dix ans, je suis venue en Angleterre, mes parents ne pouvaient plus supporter la ville, trop urbain. Et j’ai été à Poudlard, comme tu peux t’en douter, et répartit à Serpentard pour ma, qu’est-ce qu’il a dit déjà .. ha oui, pour ma ruse et mon ambition.

- Il y a un truc qui me chiffonne. Tu t’es bien liée d’amitié avec les maraudeurs, pourtant je croyais qu’il méprisait les Serpentards !

- Et bien, disons que je suis quelqu’un à part, dit-elle avec un clin d’œil.

- Et les autres ne disent rien ?

- Mais ils n’ont rien à dire. D’autres ont essayé et ils en ont payés le prix fort.

Un sourire sadique étira ses lèvres et Harry ne se demanda même pas ce qu’elle leur avait fait. En tout cas, sa méthode avait été radicale.

- Lily est étrange, murmura t-elle, sortant Harry de ses pensées. Elle semble plus, comment dire, fragile et perdue.

Harry regarda la rouquine. Elle ne cessait de jeter des regards à Potter avant de détourner rapidement la tête, se demandant ce qu’elle faisait.

- Je pense qu’elle commence à réfléchir un peu plus à ce qu’elle ressent.

- Que veux-tu dire par là ? Je connais Lily, je sais ce qu’elle …

- Non, je ne crois pas, Katrina, dit-il en la coupant dans son élan. Les yeux sont les interprètes du cœur, mais il n’y a que celui qui y a intérêt qui entend leur langage.

A la table des Gryffondors, Lily Evans ne cessait de se torturer l’esprit. Thomas l’avait plongé dans les Abymes du doute. Plus elle réfléchissait, moins elle était sûre d’elle. De plus, elle ne pouvait s’empêcher de regarder Potter. Et si Thomas avait raison, non, impossible, mais pourtant. Elle ne savait plus quoi penser. Alors qu’elle tournait la tête pour la énième fois, son regard accrocha celui chocolat de James. Lily ne se sentait pas capable de détourner les yeux, elle se sentait bien, une douce chaleur, réconfortante, envahissait son corps. C’était tellement intense, d’une telle ivresse. Pour James, seule Lily existait, il n’y avait plus rien autour, seule sa belle rousse. Pour Lily, James était la personne qui occupait ses pensées. Rien que lui. Puis, ce moment magique se brisa quand Sirius, par une soudaine vague d’intelligence, renversa le pot de confiture sur la tête de son presque-frère. Lily détourna vivement la tête, ses joues prenant quelques couleurs. James lança un regard noir à Sirius et quand il le reporta sur Lily, c’était terminé. Il soupira, il aurait donner n’importe quoi pour que ce moment ne s’arrête jamais, qu’il dure l’éternité. Mais qu’est-ce que l’éternité après tout ? Juste un minute excessivement intense.

A suivre ...
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Delphine

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MessageSujet: Re: Les Ombres du Passé   Les Ombres du Passé - Page 2 Icon_minitimeDim 2 Sep - 16:00

Chapitre 8 : " Le feu qui semble éteint souvent dort sous la cendre. " Corneille

Un hurlement de douleur résonna dans le silence de la nuit, un cri déchirant, un cri d’agonie et de souffrance. Le ciel obscur, aussi noir que les ailes d’un corbeau, portait la lune, ronde et pleine éclairant de sa lumière blafarde un château situé dans les Highlands écossais, bordé par un grand lac, scintillant au clair de lune et une immense forêt sombre et effrayante. Une tache blanche apparut alors près d’un arbre, une sorte de saule. C’était un cerf au pelage argenté et dont les bois était majestueux. Cependant, il semblait encore jeune. Il n’avait pas la ramure des cerfs adultes et sa corpulence était encore fine quoique bien musclée quand même. Puis, un grand chien noir aux poils noirs, se confondant presque dans la noirceur de la nuit et enfin, un loup-garou. Il était très impressionnant mais c’est surtout une créature dangereuse. Toute trace de conscience humaine disparaît et le loup-garou peut attaquer n'importe quel sorcier ou sorcière, même ses plus proches amis. Les trois animaux semblaient être ensemble et ils formaient un trio très surprenant. Ils s’éloignèrent, le chien poussant le loup à s’amuser avec lui, enfin, s’amuser, se battre gentiment. Pendant que les deux animaux grognaient l’un envers l’autre, l’herbe se mit à bouger alors qu’un rat se frayait un passage vers le majestueux animal. Le cerf baissa la tête pour qu’il puisse monter sur sa ramure et il se dirigea vers la forêt, le loup et le chien sur ses talons, ou plutôt sur ses sabots. Ce n’est qu’au première lueur de l’aube, qu’ils revinrent dans le parc, le cerf portant un jeune homme sur son dos, ses habits déchirés et le teint blanchâtre, maladif. Ils disparurent par un trou près du saule cogneur, planté il y a de cela sept ans dans le parc de Poudlard.

OoOoOoOoOoOoOo

Une silhouette encapuchonnée déambulée entre les ruines d’un supposé château. Elle était suivie par un petit groupe de personnes entièrement vêtues de noir, un masque macabre cachant leur visage. Alors, la personne en tête de file enleva son capuchon, dévoilant un visage plus livide qu’une tête de mort, le nez plat, avec deux fentes en guise de narines, à la manière des serpents. C’était un homme grand et squelettique avec des mains semblables à de grandes araignées blafardes et des doigts d’une longueur surnaturelle. Ses yeux rouges, aux pupilles verticales comme celles d'un chat, paraissaient encore plus brillants dans l'obscurité. Il y avait une étincelle de cruauté qui brillait au plus profond de ses yeux sanguinaires. Lord Voldemort s’avança dans ce qui était supposé être le parc de Poudlard. L’herbe était calcinée, les arbres morts, sans feuille, nus, prêts à tomber au moindre coup de vent. La forêt qui bordait le parc semblait vide, plus aucun bruit ne venait troubler ce silence pesant et il en était ainsi pour toute l’Angleterre et l’Ecosse.

Voldemort faisait régner la terreur et tuait ceux qui se mettaient en travers de son chemin, bien que plus personne n’osait le défier, maintenant que leur « sauveur » ne faisait plus parler de lui. Pendant un moment, il s’était battu pour lutter encore et toujours contre lui, le plus grand sorcier. Puis, il disparut pendant une petite année et le Lord lui avait préparé une petite surprise. Il éclata de rire en repensant au carnage de Grimmaurd.

Le Lord noir s’arrêta soudainement et intima à ses sbires d’en faire de même. Il ferma les yeux et se concentra sur la magie qui l’entourait. Il pouvait sentir sa propre magie ainsi que celle des mangemorts mais aussi celle des restes de Poudlard. Cependant, c’est une tout autre chose qui le fit sourire, ou alors ce qu’il semblait être un sourire, ses lèvres ne formaient plus qu’une ligne fine mais où l’on pouvait voir tout le sadisme et la cruauté de cette personne. Voldemort réouvrit les yeux et s’agenouilla, sa main effleurant le sol. Les herbes calcinées bougèrent alors au passage d’un long serpent qui s’enroula autour de la jambe de son maître pour arriver sur ses épaules.

Sans rien ajouter, Le Seigneur des Ténèbres sortit vivement sa baguette et tourna sur lui-même en prononçant une incantation à vous faire courber l’échine. De la fumée noire avec une aura maléfique sortit de sa baguette, recouvrant le groupe entier, lui compris. Le vent se mit à souffler violemment et il fit disparaître la fumée mais plus personne n’était présent dans le parc. Il y avait juste un rire froid et mauvais résonnant en écho.

OoOoOoOoOoOoOo

Lorsque Remus se réveilla, il vit flou pendant un moment puis sa vue se précisa et il vit qu’il était à l’infirmerie. Il s’en était douté, il y planait une odeur étrange et un peu désagréable. Il essaya de se releva, mais un mal de tête considérable lui fit abandonner cette idée. Il reposa sa tête sur l’oreiller et ferma les yeux. C’est alors qu’il entendit la porte s’ouvrir et Madame Pomfresh, la nouvelle infirmière accourir à sa rencontre.

- C’est pour quoi ? demanda t-elle gentiment mais fermement sans élever la voix pour ne pas réveiller ses « chers » malades.

- Ce serait pour une potion de sommeil, dit le jeune homme d’une voix légèrement fatiguée. Il avait fait un rêve inquiétant. Il devait faire vite.

Remus reconnut au ton de sa voix Thomas. Il respira calmement, comme s’il était endormi. Il entrouvrit les yeux pour voir l’infirmière chercher dans son armoire le dit potion et la tendre à Thomas. Elle posa alors sa main sur le front du Serpentard.

- Qu’est-ce que cela ? Une cicatrice. C’est vraiment très étrange, je n’en ai jamais vu de telle. Comme est-ce arrivé ? demanda t-elle en touchant la cicatrice en forme d’éclair.

Remus vit le nouveau grimacé et il fronça les sourcils. Encore un mystère à ajouter sur ce Jarry. Il ne répondit pas tout de suite, laissant l’infirmière regarder sa cicatrice avec un grand intérêt.

- C’est un mauvais souvenir, dit-il en se massant le front, ramenant de ce fait quelques mèches de cheveux sur son visage pour cacher la cicatrice.

Il n’en dit pas plus et l’infirmière, bien que très curieuse, ne rajouta rien. Elle hocha la tête et partit dans son bureau. Remus était toujours immobile, les yeux mi-clos, souffle régulier. Le serpentard allait sortir mais il s’arrêta, tournant la tête vers le lit de Remus. Le lycanthrope sut qu’il avait été découvert et ouvrit totalement les yeux, défiant le serpentard du regard. Il ne se laissa pas impressionner, bien que le regard du loup-garou soit troublant. Le jeune Potter, qui jusque la n’avait montré aucune émotion, laissa un sourire étirer ses lèvres, à la plus grande surprise de Remus, puis quitta l’infirmerie sans autre forme de procès.

OoOoOoOoOoOoOo
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MessageSujet: Re: Les Ombres du Passé   Les Ombres du Passé - Page 2 Icon_minitimeDim 2 Sep - 16:00

Des bruits de pas retentirent en écho, ceux d’un élève courant dans les couloirs du château. C’était un petit garçon répondant au nom de Peter Pettigrow, mais qui était pourtant en dernière année d’étude à Poudlard. Il avait un teint pale et des yeux petits et humides ainsi qu’un nez pointu, légèrement retroussé. Grassouillet, il portait ses cheveux fins longs, les laissant pendre pour parfois cacher sa honte ou ses larmes. Mais que dire à propos de lui … Et bien, il entra à Poudlard la même année que Sirius Black, James Potter et Remus Lupin. Peter ne possédait pas les talents de ses amis qui étaient ses modèles au sein de leur groupe. Ils l'intégraient et le soutenaient et ce fut grâce à leur appui qu'il arriva à devenir un Animagus, un rat. Il prit alors le surnom de "Queudver". Cependant, Peter était une personne facilement influençable, qui s'alliait toujours aux plus forts. Lupin, Sirius et James étaient les leaders de leur classe et, tout naturellement, il les suivit.

Après de nombreux escalier, Peter arriva au septième étage, étage où se situait l’entrée de la salle commune. L'entrée est située derrière le grand portrait d'une grosse dame en robe de soie rose. Si vous connaissez le mot de passe qu'il faut lui dire, son portrait pivote pour révéler un trou dans le mur.

Peter arriva devant le dit tableau. Il reprit son souffle, mains sur les genoux puis se redressa.

- Chocogrenouille, dit-il d’une voix légèrement couinant.

Le tableau pivota et Peter entra dans la salle commune. Elle était meublée avec beaucoup de gros fauteuils moelleux, une cheminée et des tables. La cheminée était connectée au Réseau de la Poudre de Cheminette, mais comme il y a toujours du monde, sauf au milieu de la nuit, les élèves de Gryffondor utilisaient plutôt des hiboux pour communiquer avec leur famille. Il y avait également un tableau d'affichage, pour les annonces comme la date du prochain week-end à Pré-au-Lard, mais aussi des annonces d'étudiants qui cherchent à vendre ou à acheter des livres de seconde main, à échanger des cartes de Chocogrenouille... Des annonces que l'on peut trouver dans toutes les écoles. Il y avait deux escaliers visibles, dans la Tour elle-même, qui débouchent sur la salle commune : l'escalier des garçons, qui mène aux sept dortoirs des garçons et l'escalier des filles, qui mènent aux sept dortoirs des filles. Un sort avait été jeté aux escaliers des filles, de telle sorte que si un garçon posait un pied sur la première marche et continuait à avancer, une alarme se mettait en route et l'escalier se transformait momentanément en un long toboggan de pierre, le faisant ainsi glisser jusqu'au sol de la salle commune. D'après L'Histoire de Poudlard, les fondateurs ont pensé que les filles étaient plus dignes de confiance que les garçons : tandis que l'escalier des filles est enchanté pour empêcher les garçons de monter, l'escalier des garçons n'a été soumis à aucun enchantement.

Un adolescent était complètement avachit dans le canapé et jouait avec un vif d’or tandis que son meilleur ami faisait des étincelles avec sa baguette. Peter le vit et courut dans leur direction en se prenant bien sûre les pieds dans le tapis.

- Pardon, dit-il honteux.

Ces deux amis s’esclaffèrent avant de l’aider à se relever. Peter tendit alors une sorte de cape légèrement argentée à James.

- Remus est réveillé, dit-il en sautillant sur place.

Sirius et James se tapèrent dans les mains avant de s’en aller bras dessus dessous joyeusement. James se retourna alors distraitement vers Peter.

- Allez, qu’est ce que tu fais ? Dépêches toi, dit-il en pressant son ami.

Le petit gringalet sursauta et se dépêcha de suivre ses amis à l’infirmerie. Les maraudeurs montèrent les escaliers En chemin ils le croisèrent, lui, ce Serpentard tellement mystérieux, Thomas. James se tendit, son regard avant si joyeux et malicieux se transforma en un regard de pure haine. Les maraudeurs et Thomas s’immobilisèrent dans le couloir, se défiant du regard. Alors que les Gryffondors allaient dégainer leur baguette, une voix sèche, cinglante résonna dans le couloir. Ils se retournèrent pour se retrouver face à Katrina.

- Assez ! Ca suffit, vous n’allez pas me dire qu’il vous a provoqué. Je ne l’ai pas vu ouvrir la bouche ni lancer un sort quelconque.

Les maraudeurs se regardèrent, penaud.

- Katrina, écoutes, je … , tenta James.

Elle le coupa en sortant sa baguette et en la pointant sur son nez.

- Non, James. Tu te tais à partir de maintenant. Tu cherches quoi ? A faire les gros bras, à montrer que c’est toi le meilleur.

Katrina soupira et baissa sa baguette, la rangeant dans sa poche. Sa respiration était légèrement sifflante. Thomas ne dit rien, il se contenta de passer son chemin, frôlant presque Potter. James se sentit vraiment mal à l’aise à l’approche du Serpentard, mais il ne laissa rien paraître. Quand il disparut du couloir, le jeune Potter se détendit et s’excusa auprès de Katrina. La jeune fille se blottit alors dans ses bras.

- Tu as de la chance d’être mon cousin, sinon je ne donne pas cher de ta peau, dit-elle avec une pointe d’humour.

James eut un sourire et la serra un peu plus contre lui. Puis il s’écarta et passa son bras autour de ses épaules.

- Nous allons voir Remus. Tu nous accompagnes ?

Katrina hocha négativement la tête avec un sourire désolé.

- Il me reste encore quelque chose à faire.

Elle lui déposa un baiser sur la joue, et fit un clin d’œil à Sirius. Elle attendit qu’ils soient partit pour tourner les talons. Elle s’arrêta, arrivée au bout du couloir et elle s’adossa au mur.

- Il me semble que tu en sais plus que moi, lança t-elle brusquement.

Thomas, ou plutôt Harry, était appuyé contre le mur, jouant distraitement avec sa baguette magique, un sourire malicieux empreint de mystères.

- Peut être que oui … peut être que non, répondit-il au tac au tac.

Il se détacha du mur pour se rapprocher de Katrina et il se mit à coté d’elle, dans la même position. Elle avait l’air tendu, mal à l’aise et sa respiration était faible et sifflante. Harry tourna vers elle un regard inquisiteur. Il vit alors déposer de sa poche le coin d’une enveloppe d’un noir profond.

- Je vois, dit-il doucement.

Katrina le regarda étrangement puis elle vit son regard posé sur son courier.

- Ne te mêles pas de cela, lança t-elle presque agressivement

Harry haussa les épaules et il épousseta ses vêtements, lissant des plis imaginaires

- Comme tu voudras !

Il s’engouffra dans un autre couloir et Katrina se retrouva seule, seule avec ses problèmes. Elle devait les affronter mais c’était difficile. Elle sortit doucement l’enveloppe de sa poche et la fixa. Une haine indescriptible était lisible dans ses yeux.

- Tu n’avais pas le droit de me faire ça, murmura t-elle rageusement en serrant le poing.

Elle ferma les yeux douloureusement et laissa une unique larme couler sur sa joue pour s’écraser sur l’enveloppe qui absorba immédiatement la goutte d’eau. Katrina fut prise alors d’une quinte de toux. Elle sentit une brûlure insoutenable au niveau des poumons et se recroquevilla en tentant de reprendre son souffle. Elle avait si mal mais personne ne pouvait l’aider, personne. Elle sentit alors une main posée sur son épaule. Elle releva vivement la tête pour croiser un regard océan. Elle reconnut Sirius et elle se jeta dans ses bras, le sentir près d’elle apaisait la douleur. Elle se calma petit à petit alors qu’il passait une main dans son dos et la berçait. Puis, il mit son autre main sous ses jambes et la souleva sans effort. Katrina le sentit et posa une main sur son torse, l’intimant du regard à la reposer à terre. Sirius hésita puis finalement, doucement, la posa sur le carrelage dur et froid et il s’installa à ses cotés. Sans rien dire, elle enfouit sa tête dans le cou du maraudeur.

- Je … j’ai reçu un courrier de mon père, dit-elle d’une voix tremblante.

Sirius passa une main autour de ses épaules, pour la rassurer, pour montrer qu’il était là, qu’il la soutenait.

- Les mangemorts sont venus chez moi et ils ont demandé à ce que mes parents servent leur cause. Ils … ils m’ont presque vendu à Tu-Sais-Qui. Je ne sais plus quoi faire.

Sirius, pour avoir subit presque la même chose, savait ce que ressentait Katrina.

- Ce n’est pas à eux de décider la voix que tu prendras. Tu dois faire ton propre chemin, dit-il calmement.

- Mais, ils vont me …

Sirius posa un doigt sur ses lèvres.

- Ils ne sont pas obligés de savoir, pas tout de suite. Et ils ont sûrement fait cela pour te protéger, tenta t-il.

Katrina éclata de rire, mais un rire qui sonnait faux aux oreilles de Patmol.

- Me protéger ? J’aurais préféré mourir plutôt que de le servir.

Brusquement Sirius la prit par les épaules et la regarda droit dans les yeux.

- Je t’interdis, tu m’entends, je t’interdis de mourir ainsi. Penses à Remus, James, Lily … et moi. Qu’est-ce qu’on deviendrait sans toi ? Je n’imagine même pas la vie sans toi à … à nos cotés.

Les yeux de la jeune fille se mirent à briller, les larmes menaçant de couler à tout moment.

- Tu dis vraiment ce que tu penses ?

Le maraudeur était un peu mal à l’aise d’avoir révélé ses sentiments. Il n’ouvrait jamais son cœur, l’amour, il ne l’avait pas connu dans son enfance. C’est pour cela qu’il avait eu autant de conquête, il ne voulait pas tomber amoureux pour être rejeté. Finalement, il hocha la tête et Katrina laissa tomber quelques larmes, mais la tristesse n’était plus présente dans ses yeux.

OoOoOoOoOoOoOo

Dans son bureau, le nouveau professeur était assis sur sa table, un air pensif sur le visage. Elle se leva et partit dans un coin de la pièce et enleva la couverture recouvrant un beau et somptueux miroir. Elle regarda attentivement son reflet puis au fur et à mesure, des ombres se dessinèrent qui prirent peu à peu forme. Maintenant à coté de son reflet se trouvaient Albus Dumbledore, le vieux fou, et un jeune homme avec une cicatrice en forme d’éclair. Elle éclata d’un rire froid en tournoyant sur elle-même.

- Le petit Potter se cache ! Mais laisses-moi te dire que tu cours à ta perte.

Elle retourna à son bureau en prenant soin de cacher son miroir puis elle regarda le bouquet de fleurs posé sur une commode magnifiquement sculptée. Elle toucha un pétale qui, au contact de sa peau, noircit. Un sourire démoniaque étira ses lèvres alors que les fleurs se fanaient sous son regard démentiel.

OoOoOoOoOoOoOo

Harry déambulait dans les couloirs de l’école, pensif. Ses pas le menèrent dans le grand hall et il sortit prendre un peu l’air dans le parc. Tout en marchant dans l’herbe humide, il caressait sa cicatrice. Depuis hier, un léger picotement le tiraillait à ce niveau et ce n’était pas très bon signe. Dans on rêve, il avait vu le Voldemort de son temps et apparemment il avait trouvé un moyen de venir ici même, par un procédé plus noir que celui de Harry. Il soupira et s’installa à l’ombre d’un saule pleureur près du lac. Il ferma les yeux et se laissa bercer par le bruit du vent. C’était tellement paisible, le cliquetis de l’eau, le bruissement des feuilles, puis il perçut un petit bruit, léger. Quelque chose de petit semblait courir à toutes jambes, d’ailleurs, le mouvement de l’herbe montrant qu’un animal de petit gabarit le fuyait. Harry sortit sa baguette et lança le sortilège "pétrificus totalus". Cible atteinte, il s’approcha et …

- Toi ?

Il prit l’animal dans ses mains et d’un pas vif se dirigea vers la forêt interdite. Hors de vue, il le jeta par terre et pointa son arme sur lui.

- Reprends ta forme humaine, ordonna t-il d’un ton froid.

Dès lors, le petit rat munit d’une main argentée frissonna et, en un pop sonore, prit l’apparence d’un petit homme grassouillet avec un début de calvitie.

- Harry, je t’en prie, ais pitié, pleurnicha Peter Pettigrow.

Harry lui lança un regard froid. Comment l’avait-il reconnu ? La question ne se posait même pas, c’était à cause de sa cicatrice. Malheureusement, avec la magie, il n’avait pas pu la dissimuler. Harry tourna autour du mangemort tout en pointant sa baguette sur lui.

- Ainsi donc, c’est à toi qu’il a donné la tache de me surveiller.

Il éclata de rire devant ce fait avant de reprendre aussi vite son sérieux. C’était déboussolant et surtout effrayant. Les yeux de Harry avaient viré au noir et le vent soufflait de plus en plus fort.

- Je ne vais pas te tuer.. tout du moins, pas pour l’instant.

Il baissa lentement sa baguette et Peter, quant à lui, baissa les yeux devant lui. Il était devenu impressionnant. Harry, devant cet homme pathétique, tourna les talons et reprit le chemin du Château. Mais avant il lui lança…

- N’oublies pas, Peter, tu as une dette envers moi.

Et Harry s’en alla définitivement, laissant un Peter tremblant de peur. Que devait-il faire ? Rien pour l’instant. Sur ce, il se transforma en rat et s’enfonça dans les ténèbres de la forêt.

A suivre …
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MessageSujet: Re: Les Ombres du Passé   Les Ombres du Passé - Page 2 Icon_minitimeSam 8 Sep - 14:26

HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA TROOOOOOOOOOOOPPPPPP BBBBBIIIIIIEEEEENNNN !!!!!
LA NOUVELLE PROF C'EST BELLLLLLLLAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !!!
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MessageSujet: Re: Les Ombres du Passé   Les Ombres du Passé - Page 2 Icon_minitimeDim 9 Sep - 18:10

heu ... Shocked Je ne pensais pas à elle mais bon XD, j'vai y réfléchir ^^
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MessageSujet: Re: Les Ombres du Passé   Les Ombres du Passé - Page 2 Icon_minitimeMer 12 Sep - 16:16

BELLA ! VEUT BELLAAAAAAA !!!
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MessageSujet: Re: Les Ombres du Passé   Les Ombres du Passé - Page 2 Icon_minitimeMer 12 Sep - 21:11

ça fait un peu enfant gatée comme reclamation ça Bully!
Imagine que je me mette moi aussi a reclamer pour que la nouvelle prof soit en fait Lily Evans ressucitée par Voldemort. Etant infiniment reconnaisssante envers son sauveur (et en oubliant surtout que c'est lui qui l'avait tuée) elle serait devenue l'une de ses plus fidele mangemort (apres Bella bien sur). Et pour finir dans le scenario catastrophe, elle aurait regniée son fils et aurais jeté son dévolu sur son ancien meilleurs ami, se serait mariée avec Lui et se serait dons devenue Lily Snape.
Quel cauchemard...
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MessageSujet: Re: Les Ombres du Passé   Les Ombres du Passé - Page 2 Icon_minitimeVen 14 Sep - 13:56

Euh... oui ! en effet... J'aurai pu changer d'avis et être d'accord avec ton scénario, mais je n'ai pas capté la moitié du raisonnement...

XD

Syndrome de la blonde...

Donc, je vais continuer mes réclamations de petit fille gatée et...
" BELLLLLLLLLLAAAAAAAAAAAA ! BELLAAAAAAAAAAA !!! VEUT BELLAAAAAAA !!!"
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MessageSujet: Re: Les Ombres du Passé   Les Ombres du Passé - Page 2 Icon_minitimeVen 14 Sep - 20:27

qu'est ce que tu n'as pas compris?
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MessageSujet: Re: Les Ombres du Passé   Les Ombres du Passé - Page 2 Icon_minitimeVen 14 Sep - 20:28

J'y réfléchis j'y réfléchis ^^
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MessageSujet: Re: Les Ombres du Passé   Les Ombres du Passé - Page 2 Icon_minitimeVen 14 Sep - 20:29

euh...pour bella ou Lily *commence à s'inquieter sérieusement*
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MessageSujet: Re: Les Ombres du Passé   Les Ombres du Passé - Page 2 Icon_minitimeSam 15 Sep - 14:00

héhé ! Elle va mettre Bella je suis sure... ^^
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MessageSujet: Re: Les Ombres du Passé   Les Ombres du Passé - Page 2 Icon_minitimeDim 16 Sep - 13:39

Rien que pour t'embêter je vais pas mettre Bella hahaha
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MessageSujet: Re: Les Ombres du Passé   Les Ombres du Passé - Page 2 Icon_minitimeDim 16 Sep - 15:07

et toc, cassé le bully.
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MessageSujet: Re: Les Ombres du Passé   Les Ombres du Passé - Page 2 Icon_minitimeDim 23 Sep - 10:20

Nooooon !!! Pas zusteeeeeeeuuuuuhhhh !!!
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MessageSujet: Re: Les Ombres du Passé   Les Ombres du Passé - Page 2 Icon_minitimeSam 10 Nov - 16:02

Chapitre 9 : "Le courage, c’est l’art d’avoir peur sans que cela paraisse" Pierre Véron

Harry était à nouveau dans la salle sur demande, assis dans un confortable fauteuil rouge, près de la cheminée où ronflait un bon feu. Le dos vouté, il faisait tourner le faux médaillon de Serpentard dans sa main, le regard perdu dans les flammes. S’il avait vu juste, Regulus Black était celui qui avait échangé les médaillons, et d’après ses sources, il a été porté disparut en 1977, donc deux ans plus tard. Cela veut donc dire qu’il n’a pas encore pratiqué l’échange, le médaillon est soit entre les mains de Voldemort, soit il est toujours dans la caverne.

Harry se leva immédiatement comme un ressort et se dirigea en vitesse vers sa malle magique. Il ouvrit légèrement sa chemise pour sortir son pendentif, la clef du coffre. Ainsi, il ouvrit le troisième cadenas dévoilant une cape faite d'une matière gris argenté et dont le tissu était si fin qu'en le prenant dans ses doigts, on avait l'impression de toucher de l'eau qu'on aurait transformée en étoffe. Un sourire nostalgique étira ses lèvres lorsqu’il prit la cape, se rappelant les bons souvenirs avec Ron et Hermione. Il se secoua la tête, ne voulant se plonger dans les ombres du passé et il ferma le coffre en un tour de main. Il plia la cape d’invisibilité et la rangea dans un petit sac bandoulière qu’il portait à l’épaule et le faux médaillon alla bientôt le rejoindre.

Dès qu’Harry eut fini de se préparer, il se rapprocha de l’antre de la cheminée, une bougie noire à la magie. Il approcha la mèche des flammes et au moment où celle-ci allait s’enflammer, il ferma les yeux pour se concentrer. Toutes les lumières s’éteignirent simultanément, ne restant plus que la bougie éclairant faiblement le visage du survivent. Soudainement, la bougie prit feu entièrement, mais les flammes ne semblaient pas bruler les mains de Harry, puis, peu à peu, elles devinrent bleues entre ses mains en coupe. Lentement, ses pieds commencèrent à disparaître, puis ses jambes et ainsi de suite, jusqu'à ce qu’il disparaisse entièrement. Il n’était pas invisible, non, il n’était plus dans la salle sur demande, ni à Poudlard, il se trouvait non loin de la mère, près d’une falaise à la paroi verticale, noire et lisse, près de la caverne.

OoOoOoOoOoOoOoOoO

Une jeune femme tournait sur elle-même, le sourire aux lèvres, rigolant à gorge dépoloyée. Cela aurait pu être un beau spectacle mais le rire froid dénudé de tout sentiment gâchait cette beauté et donnait la chair de poule. Bellatrix Lestrange, telle était son nom était tranquillement installée dans son bureau, le sien, celui de Défense contre les Forces du Mal. Et le vieux fou n’y avait vu que du feu, cet amoureux des moldus. La mangemort fit venir un couteau à la lame d’argent vers elle. Lentement, elle le fit tourner entre ses doigts, le regard fou, puis elle envoya l’arme blanche se planter dans la table, pile à l’endroit où se trouvait la carte de Dumbledore, celle des chocogrenouille.

Elle eut un rire dédaigneux mais un petit son discret la fit taire. Elle tourna son regard désormais gris orage vers une pendule où se mouvait l’aiguille « Harry Potter ». La femme Lestrange tapa rageusement du pied, où allait le petit bébé ? C’était étrange tout de même, elle avait placé des sortilèges autour du château, devant les passages secrets et tout pour savoir quand Potter sortirait enfin de Poudlard mais rien n’avait fonctionné. C’était à rien y comprendre, elle était pourtant sûre et certaine que ses sorts étaient toujours en place. Potter avait du trouver un moyen de sortir, mais lequel ?

Le regard de Bella dévia alors sur le mur, nu de tout ornement. D’un pas décidé, elle alla vers lui tout en relevant sa manche. Sa peau ne portait pas la trace de la marque des ténèbres mais lorsqu’elle approcha son avant bras du mur, elle apparut, peu à peu, les traits se précisant, puis, elle posa la marque de Voldemort sur une pierre. Dès lors, une cavité se forma, et à l’intérieur, se trouvait un objet drapé d’un voile noir. Une aura sombre et malfaisante s’en dégageait mais Bellatrix continua comme si de rien n’était. Elle enleva le drap, dévoilant un miroir, ressemblant de près au miroir de Rised mais imprégné de magie noire.

- Maître ! Potter est en mouvement ! dit-elle d’une voix légèrement tremblante.

Elle craignait tout de même la colère du Seigneur des Ténèbres, même si elle comptait parmi ses fidèles sujets, son bras droit. Son reflet représentait une très belle femme aux longs cheveux noirs, d’une beauté époustouflante et il s’accompagna quelques secondes plus tard, d’une autre personne, si on peut appeler ça une personne. En effet, il ressemblait plus à un serpent qu’autre chose, mais cela ne le rendait que plus effrayant.

- Et où se dirige t-il … Bella ? demanda t-il d’une voix doucereuse en fixant la jeune femme.

- Justement, maître, dit-elle en s’inclinant bien bas, il a, je ne sais comment, su détourner les sortilèges.

Le regard de Lord Voldemort s’enflamma alors, et Bellatrix n’osa plus le regarder. Ses yeux était larmoyant, elle avait honte d’échouer ainsi face à son dévoué maître.

- Garde un œil sur lui la prochaine fois, Bellatrix ! Je ne permettrais plus aucune erreur venant de ta part.

Et son reflet disparut de la surface du miroir. La mangemort soupira, soulagée d’avoir échappée à la colère du Seigneur, mais qui allait en subir les conséquences ? A cette pensée, elle éclata d’un petit rire joyeux mais effrayant. Elle avait confiance en son Lord, il devait avoir une idée pour trouver Potter. Mais bon, à cette instant, elle n’avait qu’une hâte, retrouver son cher et tendre, son têtard.

OoOoOoOoOoOoOoOoO

Harry était arrivé sur le petit ilot, après avoir pris le bateau. Il regardait à présent le médaillon brillant au fond d’un bassin, dans une potion d’un vert émeraude, produisant une lueur phosphorescente. Le vrai médaillon, oui c’était lui, il le sentait, au plus profond de soi même, c’était comme si il retrouvait un partie de lui.

Alors qu’il approchait sa main du bassin, sa cicatrice commença à lui picoter, puis la douleur devint lancinante. Elle devait se tenir le front à deux mains mais rien n’y changeait. Il sentit comme une présence en lui et c’est alors qu’il comprit.

- Non ! hurla t-il, son cri résonnant dans la caverne.

Mais il était déjà trop tard, Voldemort avait l’espace d’un instant vu où il se trouvait avant que Harry ne l’éjecte de son esprit. Fichue connexion. Le survivent sentit une lourde colère, il savait, il allait arriver d’un moment à l’autre. Harry se releva et se dirigea vers le piédestal, fixant le médaillon. Il déglutit difficilement, il n’avait aucune idée, son plan était en train de tomber à l’eau. Pourquoi n’avait-il pas pensé au lien qui l’unissait à Voldemort, pourquoi ? Rageusement, il prit une pierre et s’apprêta à la lancer au loin mais Harry s’arrêta au dernier moment. Il regarda attentivement cette pierre et il eut une idée. Il métamorphosa cette pierre singulière en un gros chat et fit apparaître une coupe. Tout comme l’avait fait Dumbledore, il plongea le verre dans le liquide, pas de barrière, c’était bon signe. Il s’apprêta à se servir du chat, pour qu’il boive la potion à sa place mais au dernier moment, il redevint pierre. Rageusement, il pointa sa baguette sur le liquide et à sa grande surprise, il n’y eut pas de résistance. Surpris, il continua sa course, jusqu’à ce que la pointe de sa baguette touche la surface du liquide.

Dès lors, la potion s’illumina un peu plus et disparut comme par enchantement, laissant le médaillon à porté de main. Harry tendit la main mais ne toucha pas l’objet tout de suite, par peur qu’il se produise quelque chose, mais rien, juste la sensation de se compléter. Mais d’où venait-elle ? Il prit alors le médaillon et un sourire victorieux naquit sur ses lèvres, mais il s’évanouit bien vite quand quelqu’un cria son nom, remplit de haine et de colère.

Voldemort, il était là !

OoOoOoOoOoOoOoOoO

- Et mince ! J’avais tout prévu et voilà que Monsieur daigne ne pas se présenter au petit déjeuné.

Cette personne qui avait prononcé cette phrase avec autant de dédain était James Potter. Il avait mis en place une petite blague pour Jarry mais il ne s’était pas présenté. Il était déçu, vraiment déçu, mais sa déception passa à la jalousie en voyant l’élue de son cœur regarder la place vide à la table des Serpentards. Il était le Weekend donc les cours n’étaient pas assurés, il avait de la chance, il ne sera pas mis en retenue avec le cher Rusard.

Katrina arriva à son tour dans la grande salle, plus pâle que d’habitude mais toujours aussi fière. Son teint cadavérique inquiéta ses amis mais elle les ignora superbement, même les maraudeurs.

- Ca lui arrive souvent en ce moment, expliqua Remus en posant une main compatissante sur l’épaule de James. Blanche, presque maladive et surtout agressive. On dirrait presque moi dans mes périodes … enfin, vous voyez …

Et Sirius eut un sourire malicieux. Passé maître en l’art de dire des imbécilités, il le prouva encore une fois.

- Tes périodes de menstruation ? demanda t-il innocemment.

Sa question provoqua un blanc parmi les maraudeurs, aucun d’eux ne parlait. Remus et James se tournèrent lentement vers lui pendant que Peter s’empiffrait en regardant ses amis.

- Bravo, ton degré de débilité vient de monter d’un cran, félicitation, dit Remus, mi-figue, mi-raisin en applaudissant.

- Oh, si on ne peut plus rigoler, ronchonna le play-boy.

- Justement, ce n’était pas drôle, dit James en haussant un sourcil, néanmoins, un sourire espiègle démentait ses propos.

Alors qu’ils riaient joyeusement, ils étaient loin de se douter qu’un de leur camarade défiait la mort en ce moment même.

A suivre …
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MessageSujet: Re: Les Ombres du Passé   Les Ombres du Passé - Page 2 Icon_minitimeMar 13 Nov - 22:12

Chapitre 10 : "Une vraierencontre, une rencontredécisive, c'est quelque chose qui ressemble au destin"

Tahar Ben Jelloun

Harry se tenait là, sur le petit îlot, droit et fier malgré la peur qui lui tiraillait le ventre. Son pire ennemi, le Seigneur Noir était devant lui, de l’autre coté du lac d’Inféri. Et pas n’importe lequel, son Voldemort, celui de son présent, et donc du futur, plus effrayant et puissant que jamais. Son visage blafard était déformé par la haine, mais là est son talon d’Achille, car ce sentiment fort de colère n’est ressentit que par les personnes faibles d’esprits.

Voldemort sortit sa baguette et s’avança vers lui, ne se préoccupant pas du lac. Un phénomène se produisit alors, impressionnant mais lugubre. Le Lord avançait toujours et alors qu’il allait mettre un pied dans l’eau, il ne s’enfonça pas, il marchait sur l’eau. Les Inféri voulurent l’emporter, sortant leurs membres d’un blanc cadavérique, mais ils furent comme rejetés et s’immobilisèrent à nouveau, flottant à la surface. Mais où avait-il acquis cette puissance ?

Harry, baguette dans une main, médaillon dans l’autre, attendait l’arrivée du meurtrier de ses parents, de ses amis, de ses proches et de tant d’autres. Comment allait-il s’en sortir ? Il était pris, il ne pouvait pas s’enfuir.

- Comment as-tu su Potter ? demanda t-il d’une voix doucereuse mais qui annonçait le début d’une immense colère. Les Horcruxes ! J’étais le seul !

- Tu ne l’es plus, Tom ! J’ai découvert ton secret, et je t’anéantirais.

Voldemort éclata de rire, un rire froid, résonnant contre les parois de la grotte.

- Il en faudra plus que ca, Harry ! Jusque là, tu t’en es sortit grâce à la chance, c’est elle qui te maintient en vie.

- Il est vrai que j’ai de la chance de t’avoir, collé à mes basques, dit-il avec ironie.

Il était fou de parler ainsi mais c’était ce qu’il voulait, mettre Lord Voldemort dans une rage sans pareil.

- Cette fois-ci, tu ne t’en sortiras pas vivant, Potter, dit-il en avançant toujours plus vers lui.

- Oui, oui, dit Harry d’un ton nonchalant, tu avais dit ca lors de ma première année, puis dans le cimetière et …

- Silence ! hurla Tom Jedusor.

Un éclair vert se dirigea vers Harry qui eut à peine le temps de faire une roulade, évitant le sortilège de la mort. A la va-vite, il accrocha le pendentif autour de son cou et il sentit un sentiment de puissance. Un sourire naquit sur ses lèvres, et il se releva en vitesse alors que Voldemort arrivait enfin sur la petite île. Mais il ne vit que trop tard un autre rayon vert voler dans sa direction, la mort se rapprochait petit à petit, il le sentait. Par reflexe, il ferma ses yeux d’un beau bleu océan et il sentit une douleur immense dans sa poitrine, au niveau du cœur. Il ouvrit la bouche et un hurlement strident, exprimant tout le mal qu’il ressentait à ce moment, en sortit. Puis, plus rien, le noir total et juste un sentiment de liberté et de bien être ainsi qu’une caresse sur la joue.

OoOoOoOoOoOoOoOoOoO

Une jeune fille était assise sur le rebord de la fenêtre, les pieds se balançant dans le vide, sans crainte de tomber. Elle regardait le ciel s’obscurcir de minute en minute, le soleil se couchait à l’horizon derrière la forêt interdite, donnant au ciel une magnifique couleur orangée. Elle caressait d’une main distraite son chat noir, Akila, son compagnon de toujours. Elle était perdue dans ses pensées mais un sentiment étrange lui fit froncer les sourcils, c’était comme un appel, une force mystérieuse.

Lentement, elle sortit de la salle commune, sa cape bordée de bleu flottant derrière elle. Ses pas la menèrent à l’extérieur, dans le parc de Poudlard. Elle hésita à s’y aventurer car le couvre feu était pour bientôt, mais cette force mystique se renforça, et la curiosité l’emporta sur sa raison. Elle arriva près du lac et elle s’immobilisa en apercevant un corps étendu près de l’eau, dans l’herbe fraiche. Elle pensait faire demi-tour et appeler les secours mais son instinct lui disait d’approcher. Elle reconnu alors Thomas, le nouveau de Serpentard et elle s’agenouilla pour prendre son pouls. Faible mais régulier, tout allait bien. Elle soupira de soulagement et un objet étendu à coté de lui attira son regard. Une carte. Elle représentait deux personnes enlacée sous un soleil ardent et le chiffre dix-neuf était écrit en lettre romain. Une sorte d’aura entourée cette carte, si bien qu’elle la lâcha de peur de toucher à de la magie noire.

La jeune fille reporta son regard sur Thomas et elle vit une trace rouge sur son front. Intriguée, elle leva la main pour dégager quelques mèches, mais elle ne put aller plus loin, car une main avait saisi son poignet et sans qu’elle sache comment, elle s’était retrouvée sur le dos, deux émeraudes la fixant dangereusement.

OoOoOoOoOoOoOoOoOoOoO

Harry se sentait bien, il avait l’impression de planer. Il aurait voulu rester ainsi pour l’éternité, d’ailleurs, était-il mort ? Non, sinon il ne sentirait pas sous ses mains l’herbe le chatouiller, il n’entendrait pas le doux clapotis de l’eau. Etait-il toujours dans la caverne ? Non, il n’y avait pas d’herbe et il sentait une aura bienfaisante près de lui. Mais, un autre bruit se mêla à celui de la nature, des bruits de pas. Harry sentait peu à peu revenir à lui mais il ne fit aucun geste et il respira lentement, essaya de se calmer pour ralentir son pouls. Il ressentait au plus profond de lui-même que cette personne n’avait pas de mauvaises intentions mais autant en être sûr. Il sentit de nouveau ses doigts se rapprochant de sa cicatrice, et alors qu’elle allait la toucher, Harry ouvrit brusquement les yeux, lui saisit le poignet et la retourna pour se retrouver à cheval sur elle, le regard méfiant.

Lentement, il changea pour laisser place à l’indifférence, c’était juste une fille, une Serdaigle d’après son uniforme. Voyant que la position devenait assez gênante, il se dégagea en marmonnant un « désolé » à peine audible. Il s’assit alors à coté d’elle dans l’herbe regarda les environs, il était retourné à Poudlard. Comment ? Il toucha sa poitrine et sentit le médaillon à travers, il l’avait enfin trouvé mais pourquoi était-il toujours en vie ?

- Excuses moi, je ne voulais pas t’importuner, dit la jeune fille en se relevant, époussetant ses vêtements. J’étais juste inquiète et …

Elle ne continua pas sa phrase, si elle disait qu’elle avait ressenti comme un appel, il la prendrait pour une folle. Déjà que tout le collège la regardait en biais, elle n’avait pas besoins de ca en plus. Elle vit alors qu’elle tenait toujours la carte dans sa main.

- Hum, je … j’ai trouvé ceci près de toi … je … je ne sais pas si … bégaya t-elle.

Harry était toujours dans la lune mais il la regarda quand même du coin de l’œil. En voyant cet objet, il écarquilla les yeux.

- Où as-tu trouvé ca ? demanda t-il en prenant la carte des mains de la jeune fille.

- Je ne l’ai pas volé si c’est ce que tu penses, elle était juste là, à coté de toi, dit-elle avec une pincée d’indignation.

Harry ne l’écoutait même plus, il fixait la carte avec intensité. Il était pourtant sûr et certain de ne pas l’avoir sur lui en allant à la caverne. La carte dix-neuf du tarot, le soleil, apportant succès et protection, elle l’avait aidé à se retrouver dans les limbes de la mort. Un fin sourire étira ses lèvres, il n’était pas le survivant pour rien.

Dans le reflet de l’eau, il vit la serdaigle le regarder curieusement, essayant de détailler un peu plus ce qu’il tenait dans les mains. C’est alors qu’il s’aperçut d’une chose, ses yeux … ils avaient repris leur couleur d’origine. Sans hésiter, il ferma les yeux, leva sa main droite à hauteur de ses yeux en ne relevant que l’index et le majeur, ses deux doigts touchant presque son nez.

- Ibdal Lawn Bassira, chuchota t-il d’une voix rauque.

Lorsqu’il les ouvrit, ils avaient repris leur couleur bleu-vert. Derrière lui, la jeune fille n’y comprenait plus rien.

- Qu’est ce qu’il s’est passé ? demanda t-elle innocemment.

Harry se releva vite et passa à coté d’elle.

- Ne te mêle pas de cela, dit-il sèchement en continuant son chemin.

Mais il ralentit le pas à fur et à mesure qu’il s’éloignait. Finalement, il se retourna vers l’inconnue qui avait baissé la tête, honteuse d’avoir était trop curieuse.

- Ecoutes, je ne veux pas que tu es de problèmes à cause de moi, c’est tout, dit-il plus doucement.

Elle releva la tête, plongeant dans l’océan de ses yeux. Pendant un instant, elle eut un doute. N’avait-elle pas cru voir deux émeraudes, ou était-ce son imagination ? Oui, elle avait du rêver. Elle lui adressa alors un petit sourire, sourire que lui rendit Harry en lui tendant une main.

- Je m’appelle Mary, Mary Higgles, dit-elle tout en se relevant.

Harry hocha la tête et ensemble ils rentrèrent au château, juste à l’heure du couvre feu, ne se doutant pas qu’à l’orée de la forêt, quatre paires d’yeux les observaient.

OoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOo

Elle étouffait, elle n’arrivait pas à reprendre son souffle. Autour d’elle, tout devenait flou, elle avait la tête qui tournait. La main devant la bouche, elle toussait, comme si elle cherchait à supprimer cette chose qui lui opprimait les poumons.

Le soleil se levait à l’horizon, le matin arrivait. Katrina s’appuya contre le dossier d’un fauteuil pour rester sur ses pieds mais en une dernière respiration sifflante, elle s’écroula au sol, évanouie.

Elle aurait pu rester ainsi pendant des heures si un élève matinal aux cheveux gras n’était pas descendu dans la salle commune.

- Merde ! pesta t-il en accourant auprès de la jeune fille.

Il posa deux doigts à son cou, et comme il le pensait, le pouls était trop faible. Un élève de première année descendit à son tour et devant le regard que Severus Rogue jeta sur lui, il faillit remonter.

- Vite, vas chercher Slughorn. Dépêches toi, cracha t-il.

Le pauvre petit courut aussi vite qu’il le put hors de la salle commune et revint quelques minutes plus tard accompagné d’un homme de petite stature, "extraordinairement gras", au crâne chauve et luisant et également d’une femme portant une blouse blanche, l’infirmière de l’école.

- J’ai l’impression que cette crise a été plus violente, dit-elle en l’examinant rapidement.

- Pompom ? Que se passe t-il ? Savez-vous quelque chose ?

Pomfresh se tourna vers lui, ses yeux lançant des éclairs.

- Je suis sous le secret professionnel, professeur. Mais cette fois-ci, mes soins seuls ne suffiront pas. Il faut l’emmener à Sainte Mangouste, dit-elle fermement.

OoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOo

Au matin, la grande salle était remplie des étudiants affamés, dévorant leur petit déjeuné. Deux personnes se jetaient de petits regards en coin depuis leur table, l’un à Serpentard, l’autre à Serdaigle. Un groupe de quatre personnes observaient leur manège, les sourcils froncés.

- Il m’intrigue de plus en plus, pas vous ? demanda James Potter en buvant distraitement son jus de citrouille.

Ses compères hochèrent vigoureusement la tête sans cesser de fixer Thomas.

- E plus, j’ai comme l’impression que … c’est difficile à expliquer. Je ressens comme … un lien.

Sirius, qui était en face de lui, recracha tout le contenu de son verre à la figure de son meilleur ami.

- Non, James, ne me fais pas ca …

- Faire quoi ? demanda James en essayant d’essorer ses vêtements regorgeant de jus de citrouille.

- Tu sais, je t’aimerais toujours autant, tu es un frère pour moi. Je ne te laisserais pas tomber.

Les trois autres maraudeurs se tournèrent vers lui, se demandant bien ce qu’il voulait dire.

- Mais qu’est-ce que tu me racontes.

- Bah de ton …, il baissa la voix, homosexualité.

Encore une fois, Sirius Black venait de nous montrer tout son géni. Mais James ne put répliquer car le professeur McGonagall arrivait dans leur direction. Le gryffondor se leva en levant les mains en l’air.

- C’est pas moi, j’vous jure madame. Je n’ai pas fait exploser les toilettes, dit-il avec un air de chien battu.

Le professeur McGonagall leva un sourcil mais ne s’attarda pas sur cet élément.

- Monsieur Potter, c’est à propos de Miss Summers. Nous avons du la transférer d’urgence à Sainte Mangouste, dit-elle avec un air grave.

Dès lors, le sourire de James se fana pour laisser place à l’inquiétude. Les maraudeurs suivaient le mouvement et plus loin, Harry fixait le petit groupe, les mains jointes, espérant que tout allait bien.

A suivre …
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