L'antre du Bully...
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L'antre du Bully...

Le Bully... Race admirable de petite fille mal intentionnée n'ayant qu'un représentant... C'est moi !!!
 
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 Les Ombres du Passé

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Delphine

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MessageSujet: Les Ombres du Passé   Les Ombres du Passé Icon_minitimeMer 20 Juin - 20:03

Voilà une petite histoire sur un voyage temporel. Il y a Harry Potter, Lily Evans, Les Maraudeurs, Lucius, les lestranges, Voldemort et bien d'autre.

Avant de mettre le premier chapitre, je poste une vidéo que j'ai réalisé. C'est la Bande annonce de mon histoire.

https://www.youtube.com/watch?v=jgEVJ7wmlLQ
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Bubulle
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MessageSujet: Re: Les Ombres du Passé   Les Ombres du Passé Icon_minitimeVen 22 Juin - 16:22

C'est pas mal ton truc !!!! Tu fais ça avec movie maker ?

( Euh... ta lily, elle se tape son fils ???)
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Delphine

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MessageSujet: Re: Les Ombres du Passé   Les Ombres du Passé Icon_minitimeVen 22 Juin - 22:21

( heu non ! ^^ )

Oui, j'le fait avec ce programme, un peu chiant mais bon.
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Bubulle
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MessageSujet: Re: Les Ombres du Passé   Les Ombres du Passé Icon_minitimeSam 23 Juin - 16:10

^^
Mais Lily elle a embrassé le faux Harry !! Non ?
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Delphine

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MessageSujet: Re: Les Ombres du Passé   Les Ombres du Passé Icon_minitimeDim 24 Juin - 15:39

le faux harry ? .... Question

Chapitre n°1 : "Quand on a tout perdu, quand on n’a plus d’espoir" Voltaire

En cette fin du mois d’août, le temps n’était pas très clément. Il pleuvait des cordes depuis le matin. Les éclairs zébraient le ciel et le tonnerre faisaient sursauter plus d’un passant assez courageux pour mettre le nez dehors par ce temps de chien. Un peu plus loin, les piétons se dépêchaient de passer devant des ruines. Personne n’osait s’approcher de ce lieu. Il était considéré comme maudit. Mais une personne bravait ce danger. D’après sa carrure, ses épaules carrées, elle devait être un homme, mais c’était difficile à distinguer car il portait une cape noire et longue avec une capuche qui masquait son visage. De plus, pour ajouter à la confusion, il n’était pas très grand, 1m80 tout au plus. Il restait là, à regarder le paysage, sous la pluie torrentielle.

Alors qu’il avançait parmi les ruines, les passants se retournèrent vers lui tout en poursuivant leur route. Ils pensaient qu’il était fou de s’aventurer dans ce lieu maudit, ces ruines qui menaçaient de tomber à tout moment, enfin, c’était ce que voyaient les passants « normaux ». En effet, l’inconnu voyait un château majestueux, perché au sommet d’une montagne, de l’autre coté d’un grand lac noir, Poudlard. Des tours pointues étincelait de toutes ses fenêtres dans le ciel orageux. Une sombre forêt entourée l’enceinte du château. Seul les sorciers pouvaient voir l’école la plus célèbre d’Angleterre. Ceux qui voyaient les ruines étaient appelés « moldus » par la communauté sorcière. Le sorcier était maintenant devant une grande porte massive. Ses mouvements étaient sûrs, précis, nets. Il déambulait dans les couloirs où les portraits pouvaient se mouvoir. D’ailleurs, il lui semblait que les tableaux le suivaient des yeux.

Après quelques couloirs, il longea un long couloir éclairé par des torches, donnant un aspect assez lugubre. Au fond se trouvait une gargouille de pierre d’une extrême laideur. Il avança jusqu’à elle et avant qu’il se soit présenter, la statue pivota, laissant apparaître un escalier de pierre en colimaçon. Il haussa les épaules et s’engouffra dans le passage. Les escaliers le menèrent jusqu’à une belle porte en chêne. Il respira un bon coup et frappa trois fois avant d’entrer avec la permission du propriétaire.

Il se trouvait maintenant dans une belle et grande pièce circulaire pleine de petits bruits bizarres. Des instruments étranges reposaient sur des tables en émettant, pour certains d’entre eux, de la fumée. Les murs étaient recouverts de portraits d’anciens directeurs de l’école. Sur un perchoir en or posé derrière la porte il y avait un magnifique oiseau au plumage flamboyant, un phénix. Son regard était posé sur lui comme s’il cherchait à le sonder. Puis, derrière le bureau se tenait un homme grand et mince qui semblait bien vieux à en juger par la couleur argenté de ses cheveux et de sa barbe qui lui descendaient jusqu’à la taille. Il portait une robe de sorcier bleu nuit et ses yeux bleus pétillaient de curiosité et de malice derrière ses lunettes en demi-lune. Son long nez crochu donnait l’impression d’avoir était cassé plus d’une fois. Ce fut lui qui prononça les premiers mots.

- Bonjour, monsieur Jarry. Je vous attendais.

OoOoOoOoOoOoO

Dans son bureau, Albus Dumbledore réfléchissait. Un bon feu crépitait dans la cheminée. Il tenait dans sa main droite une lettre. Il l’avait reçu une semaine auparavant mais elle était toujours empreinte de mystères. Il était à la fenêtre et regardait l’orage qui sévissait depuis ce matin. De son autre main, il caressait sa barbe blanche.

Finalement, il retourna s’asseoir pour relire encore une fois la lettre.

Monsieur le Directeur,

Je suis Thomas Jarry, étudiant à l’école de sorcellerie de Beauxbâton en France. Je vous écris pour passer en septième année à Poudlard. En effet, je ne peux continuer mes études en France. Je vous expliquerais plus en détail les raisons dans un entretient, si vous voulez bien de moi dans votre école.

Envoyez-moi votre réponse par hibou. Je loge au chaudron baveur, chambre 15.

Dans l’attente de votre réponse, veuillez agréer, monsieur le Directeur, mes salutations distinguées.

Thomas Jarry.

Il reposa la lettre et s’installa confortablement dans son fauteuil. Il joignit ses deux mains et posa son menton. Quelques secondes plus tard, un jeune homme entra dans le bureau. Il regarda tout d’abord le bureau puis son regard se porta sur le vieux directeur.

- Bonjour, monsieur Jarry. Je vous attendais.

Le jeune homme rabattit sa capuche. Il avait les traits assez fins et gracieux. Son nez était droit et il avait un visage assez mince. Ses yeux étaient bleus tirant sur le vert, sa bouche, finement dessinée. Ses cheveux bruns lui arrivés aux épaules. Ils semblaient indomptables. Il était de taille moyenne et très mince, presque maigre. Malgré son apparence frêle, l’adolescent était assez musclé et ses épaules étaient carrées. Il pratiquait certainement le Quidditch ou un autre sport.

- Alors, pourquoi voulez-vous vous inscrire maintenant à Poudlard, monsieur Jarry ? demanda gentiment Dumbledore, les yeux pétillants de curiosité polie.

- Mes parents ont eu un accident cet été, ils n’ont pas survécu, répondit Thomas en baissant les yeux.

- Toutes mes condoléances.

- Vous ne pouviez pas savoir. Leur dernière volonté était de continuer mon enseignement à Poudlard. Ma mère est anglaise. De plus, votre école est réputée comme la meilleure.

- Et qui me dit que vous n’êtes pas un mangemort, rétorqua Dumbledore en regardant fixa le jeune homme.

- Vous êtes, d’après ce que l’on dit, un excellent légimens ! Vous n’auriez aucun mal à fouiller dans ma tête. Et de plus, je ne tiens pas à être un homme à la solde de Voldemort.

- Rare sont ceux qui prononces son nom.

- La peur d’un nom ne fait qu’accroître le peur de la chose elle même.

Dumbledore eut un petit sourire et ouvrit un tiroir à sa gauche. Il sortit une petite boite. Pendant un instant, il la dévora des yeux, puis il se décida à l’ouvrir et à montrer son contenu à Thomas.

- Un bonbon au citron ?

Thomas sut à partir de ce moment que Dumbledore lui accordait sa confiance, même si un doute persistait. Il signa tous les papiers d’inscription puis sortit du bureau. Il rentra chez lui, satisfait de son entretient.

Dehors, le temps ne semblait pas vouloir se calmer. Il faisait même de plus en plus noir. L’orage persistait et empirait d’heure en heure.

Arrivé devant la grille, il leva sa baguette. Il y eut une forte détonation puis une lumière aveuglante. Un bus violet surgit de nul part et se plaça juste devant lui. Ses roues gigantesques s’immobilisèrent dans un crissement de pneus. Sur le pare-brise était écrit en lettre d’or : Magicobus. Un homme, habillé de la même couleur du bus sortit et accueillit l’étudiant. Thomas ne perdit pas de temps et monta dans l’autocar. Il donna onze Mornilles au contrôleur et donna sa destination, le chaudron baveur, à Londres. Il n’était pas encore installé que le magicobus partit dans une détonation assourdissante, faisant basculer Thomas en arrière qui retomba sur un siège. Il boucla en vitesse sa ceinture pour ne pas s’écraser contre une vitre au prochain coup de frein. Même pas cinq minutes plus tard, le chauffeur écrasa la pédale de frein et s’arrêta juste devant le chaudron baveur. Thomas descendit du bus et entra dans le pub. A cette heure, il était noir de monde. Il décida de monter directement dans sa chambre. Il posa sa cape sur un cintre et lança un sort de séchage. Exténué, il alla dans la salle de bain et fit couler un bon bain pour se détendre. Tout en se savonnant, il pensait aux événements de la semaine dernière.

Flash Back
Dans le parc de Poudlard, une silhouette était près du lac. Elle semblait tracer quelque chose au sol. Elle prenait dans un grand bocal du sel et le jetait avec précision pour former un triangle isocèle, puis un deuxième dans l’autre sens. Les deux sommets touchaient le milieu de la base de l’autre triangle. Après, il traçait un trait parallèle à la base d’un triangle à quatre centimètres du sommet et faisait la même chose avec l’autre triangle. Les quatre éléments. Cette personne dessinait l’union des symboles du feu, de l’air de l’eau et de la terre. A peine quelques secondes plus tard, il formait deux runes avec une craie, la lettre R, appelée Raido et la lettre B, appelée Berkano. Sa baguette était placé au centre, l’extrémité pointée vers le Nord.

Il avait trouvé ce sortilège dans la bibliothèque du Directeur. Elle y était écrit qu’il devait être utilisé à bon escient et en dernier recourt. Pour cela, il n’y avait aucun problème. Plus rien de le retenait. Tout était dévasté. C’était son dernier espoir de sauver le monde de la tyrannie d’un mage noir.

Ensuite, l’inconnu se plaça au centre et sortit un poignard de sa cape noire. Il s’entailla la main gauche et laissa couler au sol des gouttes de sang.

Esprits du feu, de l’eau, de la terre et de l’air,

Je vous invoque pour bannir le mal de la Terre.

Grands Esprits, emmenez-moi vingt ans en arrière

Pour donner à notre monde une nouvelle ère.

Tout le long de l’incantation, le symbole brillait d’une lumière blanche de plus en plus forte. A la fin, la lumière s’estompa pour revenir encore plus forte. Elle était tellement intense que l’inconnu n’était plus visible. Puis, tout se calma. Le parc était calme et paisible. Il n’y avait aucune trace de l’inconnu et le symbole avait disparu.

Fin du Flash Back
Plus rien ne le retenait à son époque. Personne ne l’attendait. Ils étaient tous morts, morts pour la liberté.

- Je le jure. Je les vengerais. Je me battrais jusqu'à mon dernier souffle pour rétablir la paix. Je tuerais Voldemort, foi de Harry James Potter.

A suivre ...
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MessageSujet: Re: Les Ombres du Passé   Les Ombres du Passé Icon_minitimeDim 24 Juin - 18:40

Trop bien !!! Mais un peu... Gloups ! Comment dire... Tous morts pour la libeté... TRASH ?
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MessageSujet: Re: Les Ombres du Passé   Les Ombres du Passé Icon_minitimeDim 24 Juin - 20:06

^^

Oui, j'avais pas envie de m'encombrer des autres alors ... héhé !

Sinon, j'ai un chapitre, le 5, où je parle de Voldy et tout les mangemorts ... Belle, Rabastan, Rodo, Lucius etc. ^^
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MessageSujet: Re: Les Ombres du Passé   Les Ombres du Passé Icon_minitimeDim 24 Juin - 20:30

Chapitre n°2 : "La haine, c’est la colère des faibles", Daudet

Le soleil perça à l’horizon dans le ciel encore encombré de nuages. Ses rayons rouge-orangé se faufilèrent entre les maisons de Londres.

A cette heure, personne ne déambulait dans les rues. Charing Cross Road était une rangée de magasins et de cinémas. Seulement, il y avait un intrus. Les moldus ne pouvait pas le voir, il s’agissait d’un pub minuscule et miteux coincé entre une grande librairie et un magasin de disque.

Les rayons passaient au travers d’une fenêtre, à l’étage du pub, dont les rideaux n’étaient pas fermés. La chambre était composée de meubles de chêne soigneusement cirés, d’une armoire et d’un lit dans lequel un jeune homme était endormi, Harry Potter renommé Thomas Jarry.

Le soleil posa ses rayons sur le visage du jeune homme, qu’il essaya de chasser mais en vain. Il ouvra les yeux et fixa le plafond, resta quelques instants dans cette position, perdu dans ses pensées, puis il fit valser ses couvertures à l’autre bout de lit, se leva et partit se rafraîchir dans la salle de bain. Harry ressortit habillé d’un pantalon noir et d’une chemise blanche, les deux premiers boutons ouverts et se regarda dans le miroir.

- Un petit coup de peigne et le tour est joué, dit le miroir.

Harry soupirait tout en passant sa main dans les cheveux. Il savait ce combat perdu d’avance. Une vraie tignasse. Il avait du changer son apparence. Ses cheveux lui arrivaient maintenant jusqu’aux épaules et étaient bruns. Ses yeux avaient perdu leur éclat émeraude ; ils étaient maintenant bleus mais avec des reflets verts pour garder une trace de son identité. De toute façon, il y a des choses qui ne changent pas. Sa cicatrice était toujours visible sur son front. Il aurait voulu la cacher mais n’étant pas connu dans cette époque comme « le survivant », il la laissa apparente. De plus, Dumbledore lui avait dit un jour que les cicatrices étaient parfois utiles, et il n’avait pas tort. Son lien avec Voldemort existait toujours, il pouvait le sentir.

Harry sortit et ferma à clé sa porte sur laquelle une plaque de cuivre portait le numéro 15. Il descendit un élégant escalier qui le mena tout droit à une grande salle à manger. Il commanda un bon petit déjeuner composé de bacons et de tartines grillées. L’estomac bien rempli, il retourna dans sa chambre. Il vit alors une chouette grise frapper du bec au carreau de sa chambre. Lorsqu’il ouvrit la fenêtre, elle s’engouffra et se posa sur le bureau, près de la cage d’Hedwige. Harry sourit et la caressa tout en prenant la lettre.

Mr T. Jarry

Dans la chambre n°15, Chaudron Baveur

Charing Cross Road

Londres

Il remarqua que l’enveloppe, lourde et épaisse, était faite d’un parchemin jauni. Il la retourna et vit un sceau de cire frappé d’un écusson qui représentait un aigle, un lion, un blaireau et un serpent, entourant la lettre « P », le sceau de Poudlard. Il pensa alors aux fournitures scolaires que les élèves recevaient chaque année.

Et effectivement, il s’agissait d’une liste avec tous ce qui était essentiel pour faire sa scolarité au collège Poudlard. Elle comportait une liste de vêtements, de manuels et de livres ainsi qu’une liste de fournitures.

Harry parcoura cette liste en vitesse, puis décida d’aller faire ses courses dès aujourd’hui. Il prit sa cape avec des attaches en argent ainsi qu’une bourse remplie de Mornilles, de Noises et de Gallions. Il descendit et se dirigea dans une petite cour entourée de murs où il n’y avait que des poubelles et quelques mauvaises herbes. Il sortit sa baguette et à l’aide de celle-ci, tapa trois fois sur une brique. Le mur trembla et forma une arcade permettant à Harry de passer dans une rue pavée qui serpentait devant lui à perte de vue. Le Chemin de Traverse.

Harry commença par aller chez Madame Guipure, le prêt-à-porter pour mages et sorciers. La propriétaire est une petite sorcière replète et souriante, habillée tout en mauve. Lorsqu’il entra dans le magasin, elle se jeta sur lui et lui demanda directement s’il venait pour Poudlard. Il eut à peine le temps d’hocher la tête en signe de consentement que la femme replète le prit par le bras et l’emmena près d’un tabouret. Elle lui mit un uniforme et le fit monter sur le tabouret. Elle entreprit ensuite de le mettre à la bonne longueur.

Il sortit du magasin et passa directement chez Fleury et Bott, la librairie. Il acheta tous les livres nécessaires pour sa septième année à Poudlard et prit en plus un dictionnaire, « tous les sorts de A à Z » par Emilie Harper. D’un coup de baguette, il envoya ses affaires dans sa chambre pour ne pas être encombré. Il passa alors devant la boutique « Ollivander ». Mue par un instinct, il décida d’entrer dans la boutique étroite et délabrée tenue par Mr Ollivander. Il vit alors que rien n’avait changé. Les murs étaient toujours couverts du sol au plafond de milliers de petites boîtes.

Un vieil homme arriva devant lui. Ses grands yeux pâles brillaient comme deux lunes dans la pénombre de la boutique. Il détailla Harry de la tête au pied.

- Vous êtes ? demanda le vieillard.

- Thomas Jarry. Je suppose que vous êtes Mr Ollivander.

- Votre nom m’est inconnu. Vous n’êtes pas d’ici.

- Non, je viens de la France. J’étais scolarisé à Beauxbâton mais à cause de certains événements je continue à Poudlard.

- Vous avez déjà une baguette. Pourrais-je le voir ?

- Harry tendit sa baguette à Ollivander. Le vieil homme la prit délicatement dans ses mains osseuses et la détailla sous toutes les coutures.

- Hum, bois de houx … plume de phénix … 27,5 centimètres. Votre baguette est facile à manier et très souple.

- Oui, c’est cela !

- Pourtant, il me semblait que …

- Pardon ?

- Non, ce n’est rien. Vous avez une bonne baguette, faites en bon usage.

Ollivander rendit la baguette et tendit sa main droite. Harry lui serra la main tout en le fixant dans les yeux. Il eut un sentiment de malaise. Il retira sa main et sortit du magasin en marmonnant un rapide « au revoir ».

- Au revoir, Monsieur Potter, dit Ollivander quand Harry sortit du magasin.

OoOoOoOoOoOoOo

Harry sortit de la boutique, soulagé. Ollivander avait le don de le mettre mal à l’aise. De plus, il avait l’impression que le vieil homme lisait en lui comme dans un livre ouvert, malgré son bon niveau en occlumancie. En effet, après la mort de Dumbledore, Harry avait travaillé d’arrache pied pour acquérir un niveau aux espérances de son défunt directeur. Ensuite, il voulait définitivement empêcher Voldemort d’accéder à son esprit par l’intermédiaire de sa cicatrice.

Enfin bref, Harry déambula sur le Chemin de Traverse, regardant les vitrines des différents magasins quand un d’entre eux attira son attention, son magasin préféré, le Magasin d'Accessoires de Quidditch. Il s’approcha et vit un balai exposé. D’après les murmures autour de lui, il s’agissait du nouveau modèle. Il sourit en voyant cette « antiquité ». Son éclair de Feu était de qualité nettement supérieure.

- Papa, je pourrais avoir un comme celui-la ? demanda un enfant près de lui.

- Non, Mike. Tu sais pertinemment que les balais sont interdits aux élèves de première année.

Harry rigola intérieurement en repensant à sa propre première année. Le plus jeune attrapeur depuis un siècle, et tout cela grâce à McGonagall. A son premier match, il avait pratiquement avalé le vif d’or.

- Je demanderais à mes parents de m’en acheter un, qu’est ce que tu en penses ?

Harry s’immobilisa. Cette voix. Il était sur de l’avoir entendu quelque pars. Lentement, pour ne pas attirer l’attention, il se retourna. A deux pas de lui, dévorant la vitrine du regard, se tenaient deux adolescents. L’un avait les yeux de couleur noisette et il portait des lunettes rondes et noires. Ses Cheveux étaient noirs de jais, très ébouriffés, se dressant en épi à l'arrière de sa tête. Un autre le tenait par l’épaule. Il était très beau avec une apparence aristocratique et quelque peu hautaine. Ses cheveux bruns tombaient sur ses yeux avec une sorte d'élégance désinvolte. Ses yeux étaient gris orage. Ils semblaient insondables. James Potter et Sirius Black.

Harry sourit. Il pensait les voir seulement à Poudlard. Enfin il rencontrait son père. C’est alors qu’il remarqua un autre garçon de leur âge un peu plus loin. Il avait les cheveux châtains soigneusement peignés. Remus Lupin. Il l’aurait reconnu entre mile. Il avait des cernes sous les yeux, lui donnant un air constamment fatigué. La pleine lune s’était déroulée trois jours auparavant. Derrière lui se tenait Peter Pettigrow. A sa vue, le sang d’Harry ne fit qu’un tour, ses muscles se crispèrent. Il avait les cheveux fins et décolorés, ses yeux petits et humides, un nez pointu et une tête qui ressemblait à un rat.

Harry serra les poings pour s’empêcher de lui sauter dessus. Il était le seul responsable de la mort de ses parents. A cause de lui, Sirius avait été à Azkaban. Il voulait lui faire payer. Puis il vit Sirius, James et Remus poser une main sur l’épaule du rat, comme pour l’encourager. Harry se demanda comment ils pouvaient lui faire confiance. Puis, il réalisa que Peter n’était pas encore mangemort. Il était juste un garçon apeuré par tous ceux qui bougent. Il ressentit alors de la pitié pour cet adolescent. D’après ses renseignements, Peter ne trahira ses amis après Poudlard.

Jamais il ne pourra aimer Peter mais il se promit de ne pas ressentir de la haine pour lui, ni de la colère. Ce serait un signe de faiblesse. De plus, la colère pourrait le pousser à faire des actes qui pourraient modifier son présent. Bien sure, il voudrait revoir ses amis, que tout le monde puisse vivre heureux, mais c’est impossible. Ce qui est fait est fait. On ne change pas le destin … malheureusement.

Harry retourna dans sa chambre. Il ne restait plus qu’une semaine avant la rentrée et il comptait en profiter. C’était Hermione qui aimait travailler, pas lui !

A suivre …
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MessageSujet: Re: Les Ombres du Passé   Les Ombres du Passé Icon_minitimeLun 25 Juin - 12:39

La suite !!!!! la suite !!!!! la suite !!!!
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MessageSujet: Re: Les Ombres du Passé   Les Ombres du Passé Icon_minitimeLun 25 Juin - 15:46

hum ... je sais pas ... Laughing
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MessageSujet: Re: Les Ombres du Passé   Les Ombres du Passé Icon_minitimeLun 25 Juin - 17:38

Sale gamine !!! Tu aime me voir souffrir c'es ça ??? LE CHAPITRE 5 VIIIITE !!!! Celui avec touts les mangemorts !!!! Mes petits bébés !!!
*regard ému*
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MessageSujet: Re: Les Ombres du Passé   Les Ombres du Passé Icon_minitimeLun 25 Juin - 17:55

Chapitre n°3 : " La mémoire, ce passé au présent "

Un ouragan. Oui, c’était bien le mot pour décrire la "chose" qui avait … dévasté la chambre. Des vêtements étaient éparpillés un peu partout : des pantalons roulés en boule aux quatre coins de la pièce, des chaussettes sans leur sœur jumelle, des tee-shirts étalés sur le lit … On pouvait entendre de l’eau couler à travers une porte en chêne.

Harry sortit de la pièce, une serviette nouée autour de la taille. Il s’essuya les cheveux à l’aide d’une autre serviette. Quand il eut fini de se sécher, il s’assit sur le lit. Il resta quelque instant dans cette position tout en jouant avec un pendentif accroché à son coup. La croix d’Ankh, un bijou Egyptien.

Il était en or. Des hiéroglyphes étaient gravés et une perle noire était incrustée au centre de la croix. Le Ankh d'Egypte représente la vie éternelle, pas seulement dans le monde matériel mais aussi dans le spirituel et l'après vie. C’est l’amulette la plus ancienne d’Egypte, et une des plus sacrées. Elle apporte santé, prospérité et longue vie. On dit aussi qu’elle a le pouvoir d'ouvrir le 3ème oeil, et d’obtenir une immortalité de l'âme. Accroché à la même chaîne, il y avait un serpent. C’est un symbole de Wadjet, la déesse de la Basse Egypte, qui se dressait sur le front des Pharaons et des Dieux, pour les protéger du mal. Ce pendentif est le symbole de la sagesse et de la bonne conduite. Des cadeaux d’un ami, un maître pour assurer sa protection. Elles avaient d’après son maître un pouvoir caché qu’il devait découvrir par lui-même. Il avait cherché, mais rien trouvé. Même Hermione ne savait pas ce que c’était ! Hermione … Dieu, qu’est-ce qu’elle lui manquait, et les Weasley et Ginny … Ginny, sa douce Ginny …

Harry secoua sa tête pour chasser les images de la guerre, encore trop présente dans son esprit. Il se leva et s’occupa de ranger ses affaires dans la valise pour oublier le corps ensanglanté de ses amis.

OoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOo

Le jour se leva sur le domaine Wilson. Le soleil envoya ses rayons sur la maison, que dis-je, le château aux pierres blanches des Summers, une grande famille de sang pur. L’un d’eux passa au travers d’une fenêtre dont les rideaux étaient mal fermés. Il se posa sur le visage endormi d’une jeune fille. Elle tenta de le chasser mais en vain. Elle se retourna et enfouit sa tête sous les couvertures pour échapper à ce rayon perturbateur. Cependant, elle ne put se rendormir. Elle se leva en grognant contre elle-même. C’est en traînant des pieds qu’elle alla dans la salle de bain. Elle entra dans la douche et fit couler de l’eau fraîche pour se réveiller et se relaxa sous le jet d’eau froide.

Après s’être lavée, elle enroula une serviette blanche autour de son corps, se sécha puis se plaça devant le miroir. Le reflet renvoyait l’image d’une belle adolescente aux cheveux blonds ondulés, parsemés de mèches rouge-orangé. Avec un sort, ses cheveux séchèrent en un clin d’œil. Elle prit sa brosse et entreprit de coiffer son indomptable chevelure. C’est avec une patience à rude épreuve qu’elle passa plus d’une demi-heure à se coiffer. Enfin débarrassée de cette tache, elle ouvrit son armoire, dévoilant une TRES grande garde-robe. Elle choisit minutieusement un pantalon noir en velours accompagné d’un tee-shirt blanc avec des motifs bleus. Désormais présentable, elle sortit de sa chambre et descendit un magnifique escalier de marbre, la main posée avec grâce sur la rampe sculptée avec précision. Ces escaliers la menèrent directement dans la salle à manger où deux personnes étaient installées. Ses parents.

- Bonjour Katrina. Bien dormi ? questionna son père.

Katrina Anna Summers, tel était son nom complet. Elle contourna la table et embrassa son père tout en lui répondant qu’elle avait bien dormi, puis continua sa route, embrassa sa mère et enfin, elle s’installa à l’autre bout de la table. Aussitôt, un elfe de maison apparut.

Les elfes de maisons sont de petites créatures humanoïdes qui habitent dans les grandes maisons des puissantes familles de sorciers. Ils sont "liés" à leur famille, ce qui signifie qu'ils exécutent toutes sortes de tâches ménagères jusqu'à leur mort. Les elfes de maison sont apparemment très contents de leur sort et considèrent comme une fierté de servir leur famille loyalement et de ne pas les trahir. Un elfe de maison est une petite créature avec des oreilles de chauve-souris et d'énormes yeux. Il est difficile de différencier le mâle de la femelle, même si la femelle a généralement une voix plus aiguë. Ni mâles ni femelles ne portent des vêtements mais s'habillent avec des serviettes, des torchons ou des taies d'oreiller. Si leur maître leur donnait un vêtement, "l'enchaînement" à la famille serait rompu et l'elfe de maison serait libre. Pour la plupart des elfes, ce geste est un affront ultime qui les humilierait à jamais. Les elfes de maison sont de très puissantes créatures magiques, et n'ont pas besoin des outils particuliers dont se servent les sorciers.

Katrina demanda à Grypsy, son elfe de maison, d’apporter le petit déjeuner. Elle se tenait droite sur sa chaise et ses mains étaient posées sur ses genoux. Son père lui avait donné une stricte éducation. Devant lui, elle se conduisait avec grâce, mais à Poudlard … s’il savait tous ce qu’elle faisait derrière le dos des professeurs, il ferait sans doute un arrêt cardiaque. Un sourire naquit sur ses lèvres. Son père, ayant la vue perçante, le remarqua immédiatement et en demanda la raison. Elle lui répondit juste qu’elle était impatiente de retourner à Poudlard et de retrouver ses amis.

OoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOo

Le quai 9 ¾. Pour prendre le Poudlard Express qui les amènera à Poudlard, les élèves doivent emprunter le quai 9 3/4 à la gare de King's Cross. Ce quai n'est pas visible aux yeux des Moldus. En fait, on s'y rend en courant à toute vitesse à travers la solide barrière située entre la voie 9 et 10. Au lieu de se fracasser sur la barrière, on se retrouve sous une grande arche de fer forgé pourvue d'un panneau indiquant "Voie 9 3/4". Il y avait une locomotive rouge, avec au-dessus de sa tête un panneau indiquant "Poudlard Express - 11 heures" qui attendait le long du quai.

Sur ce quai, ce trouvait Lily Evans, une adolescente aux cheveux roux foncés, long et épais. Elle avait de magnifiques yeux verts en amande telle deux émeraudes. Elle portait un jean avec un débardeur rouge, dévoilant sa peau de porcelaine. A son cou se trouvait, accrochait par une fine chaîne en or, une pierre verte, entourée par des ailes en argent. Il s’accordait à la perfection à la couleur de ses yeux.

Alors qu’elle allait porter pour la énième fois un regard sur sa montre, elle entendit quelqu’un crier son nom. Elle se retourna pour voir sa meilleure amie courir dans sa direction.

- Lily, comme tu m’as manqué, dit celle-ci tout en serrant son amie dans ses bras.

- Toi aussi tu m’as manqué, Katrina.

- Alors, tes vacances ?

- Oh, comme d’habitude !

- Dois-je en conclure que ta "très chère sœur" ayant une grande ressemblance avec une girafe et un cheval a encore fait des siennes ?

Lily rigola tout en visualisant le visage de sa sœur, Pétunia Evans. Elle était blonde, mince et grande, avec un long cou et une mâchoire chevaline. Une vraie commère, très indiscrète qui fourre son nez partout pour savoir tout ce que le voisinage est en train de faire.

Ensemble, elles montèrent dans le train et partirent à la quête d’un compartiment vide. Seulement, beaucoup d’élèves étaient montés et ils étaient tous pleins. Elles longèrent le couloir et en trouvèrent un occupé par un adolescent. Elles haussèrent les épaules. Elles entrèrent dans le compartiment, faisant relever la tête de celui qui l’occupait.

- Peut-on s’installer ? demanda Lily.

- Oui, bien sure, répondit le jeune homme.

- Hé, je ne te connais pas toi ! s’exclama Katrina.

- Kath, ne l’agresse pas comme ça !

- Mais je ne l’agresse pas Lil’, je lui pose une question.

- Aucune différence !

- Je suis nouveau pour répondre à ta question, répondit le jeune homme.

- Tu n’as pourtant pas la tête d’un mec qui passe en première année, dit Katrina.

- Qu’est-ce que tu peux être bête des fois, toi ! Bien sure qu’il n’est pas en première année. Tu viens de Beauxbâton, n’est pas ?

- Euh, oui ! Comment …

- Je le sais ? Et bien, je suis préfète en chef. Dumbledore nous a prévenus de ton arrivée.

- QUOI ? TU ES PREFETE EN CHEF !

- Pas la peine de le crier.

- Mais, pourquoi tu ne me l’as pas dit ?

- Tu ne me l’as pas demander ! D’ailleurs, je vais devoir aller à la réunion.

- D’accord, tu nous diras comment est ton homologue masculin ?

Lily hocha la tête et sortit du compartiment, laissant le nouveau et Katrina ensemble. Les yeux bleus de la jeune fille étaient posés sur lui et brillaient de curiosité. Katrina vérifia si son amie était bien partit, puis s’installa en face du nouveau.

- Alors, c’est quoi ton nom ?

- Ha… Thomas, répondit Harry en se sermonnant mentalement.

- Thomas comment ?

- Thomas Jarry et a qui ai-je l’honneur ?

- Tu as devant toi Katrina Summers !

- Enchanté.

- Alors dans quelle maison penses-tu aller ?

- Je ne sais pas. Je verrais bien.

- Mhhh ha, au faite, pourquoi tu viens à Poudlard ? Quittez ton ancienne école pour Poudlard …

- Et bien, disons que certains événements m’ont poussé à venir en Angleterre. Et puis, Poudlard est réputé comme la meilleure école de magie.

- En Angleterre. Beauxbâton aussi est une très bonne école. Alors Pourquoi ?

- C’était ce que ma mère voulait ! Sa dernière volonté.

- Je suis désolée. Je suis de nature très curieuse. Je n’aime pas vraiment les mystères !

- Ce n’est pas grave, tu ne pouvais pas savoir. Sinon pour changer de sujet, tu es dans quelle maison ?

- Moi ? Serpentard !

Harry faillit tomber de la banquette sous l’effet de la surprise. Serpentard ? Et en plus amie de Lily, sa mère ? Il se ressaisit assez vite pour ne pas attirer les soupçons de la jeune fille.

- Et bien, si je vais dans cette maison, je saurais à qui m’adresser pour tout m’expliquer.

Katrina sourit. Elle l’aimait bien. Il semblait gentil mais surtout mystérieux. Hors elle déteste les mystères. Elle se promit de chercher qui est ce Thomas Jarry et d’en apprendre le plus possible sur lui. Ils continuèrent à discuter de tout et de rien quand la porte s’ouvrit dans un grand fracas. Une tornade rousse s’engouffra dans le compartiment et s’installa près de Katrina. Lily avait les bras croisés et son visage semblait … colérique et pas très accueillant.

- Euh, Lily ? demanda Katrina.

- Quoi ?

- Qu’est-ce qu’il s’est passé pour que tu sois dans un tel état ?

- Ce qu’il se passe ? Et bien, il se trouve que je vais devoir me coltiner un vantard, un fouteur de trouble, un insolant toute la journée ; s’écria Lily, hystérique.

- Reçu cinq sur cinq, répondit Katrina. James Potter, murmura t-elle à l’oreille d’Harry.

Même pas cinq minutes plus tard, la porte du compartiment s’ouvrit, laissant apparaître un groupe de quatre personnes. Lily se leva brusquement et se mit face à James Potter.

- Potter, qu’est ce que tu veux ?

- Mais rien, ma fleur de Lys, juste de regarder une fois encore.

Lily leva les yeux au ciel et se rassit mais toujours de méchante humeur. Les maraudeurs entrèrent dans le compartiment et s’installèrent. Sirius se mit à coté de Harry et regarda Katrina dans les yeux. Puis soudain il commença à l’insulter. Katrina lui rétorqua une autre insulte et ainsi débuta un concours entre eux. James, quant à lui, semblait avoir remarqué Harry. Un véritable exploit, lui qui ne détache jamais les yeux de SA Lily. D’ailleurs que faisait-il dans le même compartiment qu’elle.

- Et toi ! T’es qui ? agressa James en direction d’Harry.

- Thomas Jarry.

James se rapprocha de Harry et se mit en face lui. Il le regarda dans les yeux et …

- Je te préviens, tu ne touches pas à un cheveux de Lily. Ou alors, tu le regretteras, c’est chasse gardée.

- Content de savoir que tu la considères comme un objet.

Un silence pesant et provocant s’installa entre eux. Plus personne ne parlait hormis Sirius et Katrina qui étaient à fond dans leur dispute quand soudain :

- Même un scrout à pétard est mieux que toi ! déclara Sirius

- Ha, tu l’as déjà dit !

- Quoi ? Mais non !

- Et si, tu as perdu.

Sirius croisa les bras et prit une mine boudeuse.

- Oh, boudes pas Sirichounet !

- De un je ne boude pas et de deux ne m’appelle pas comme ça !

- Tu es vexé ! oh, pauvre chou.

Katrina se rapprocha et lui pinça la joue puis elle le relâcha pour l’embrasser sur la joue. C’est à ce moment là qu’ils prirent conscience de l’atmosphère pesante. Heureusement, Lily intervint.

- On va bientôt arriver. Veuillez-nous laisser, on va se changer.

Les maraudeurs sortirent de la pièce, laissant Harry, Lily et Katrina. Harry se leva et prit son uniforme alla dans les toilettes pour se changer, laissant le compartiment aux filles. Galanterie oblige !

Le train s’arrêta et tous les élèves sortirent. Harry allait entrer dans une calèche quand une voix retentit.

- Les premières années par ici, Thomas Jarry, suivez-nous

Harry se fraya un chemin parmi la foule et arriva auprès d’un homme de grande taille, barbu et bien enrobé. Hagrid. Il était vraiment heureux de le revoir. Ca lui réchauffait le cœur.

Le géant les emmena vers des barques qui les menèrent droit au château. Heureusement pour eux, il ne pleuvait pas. Hagrid les mena devant une femme avec un air stricte, sévère. Le professeur McGonagall, avec quelques rides en moins.

- Suivez-moi, vous allez être répartit dans les différentes maisons. Monsieur Jarry, veuillez attendre ici. Je vous appellerais plus tard.

C’est ainsi que Harry se retrouva seul dans le couloir, devant les portes de la grande salle. Les premières années étaient passées et il avait bien entendu leur exclamation de surprise. Pour la première fois depuis plusieurs mois, Harry se sentait bien. Il était enfin chez lui.

A suivre …
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Delphine

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MessageSujet: Re: Les Ombres du Passé   Les Ombres du Passé Icon_minitimeLun 25 Juin - 17:55

Chapitre n°4 : "Le destin nous joue bien des tours."

Harry attendait dans le hall, à coté de la double porte de la grande salle à l’abri des regards des élèves et professeurs. C'était une pièce large et caverneuse, éclairée par des torches, dont le plafond était si haut qu'on le voyait à peine. Appuyé contre le mur, il attendait que Dumbledore l’appelle. Thomas Peter Jarry. Une anagramme de Harry James Potter. Il voulait garder une trace pour ne pas oublier qui il est. Le survivant. C’est ainsi qu’on l’appelait. Mais ici, il sera juste un nouvel élève venant de Beauxbâton. La célébrité ne lui causera aucun problème. Il avait également changé son apparence grâce à la magie Egyptienne. En effet, Dumbledore lui avait laissé une lettre dans son testament. Personne n’était au courant. Le directeur lui parlait dans sa lettre d’une personne digne de confiance qui lui permettrait d’avancer dans sa quête. Maître Gara.

C’est ainsi que Harry demanda à Remus Lupin d’organiser la résistance et de veiller sur les autres. Lorsqu’il revint, se fut pour trouver le repère de l’ordre dévasté. Ca s’était passé trois mois auparavant mais pour Harry, c’était comme si c’était hier !

Flash Back :

Harry se tenait devant le 12, Square Grimmaurd, la maison de son défunt parrain, Sirius Black, et également quartier général de l’ordre du phénix. La porte de la maison était ouverte et claquait à cause du vent. Lentement et avec méfiance, il s’engouffra dans la maison.

Dans le hall planait un lourd silence. Les lumières étaient éteintes, les fenêtres ouvertes faisaient bouger les rideaux déchirés. Le canapé était renversé et troué à divers endroits. Des objets étaient brisés et jonchaient à présent par terre. Le miroir au-dessus de la cheminée avait une fissure qui coupait le miroir en deux.

Harry vit alors un éclair orange passer juste devant son nez. Pattenrond. Le chat d’Hermione était devant l’entrée de la cuisine et grattait la porte fermée, comme pour demander à rentrer à l’intérieur. Harry marcha lentement en direction de la cuisine, le sol grinçant sous ses pieds. Arrivé au milieu, il s’arrêta. Des traces avaient attiré son attention. Il se baissa et passa un doigt sur l’une d’elles. Il porta son doigt devant ses yeux, à la lumière du croissant de lune. Sur son doigt coulait un liquide rouge et poisseux. Du sang, et encore frais. Il se releva et arriva devant la porte qui menait à la cuisine. Il leva son bras, actionna la poignée et ouvrit la porte.

Ses yeux s’arrondirent devant l’horreur qui se déroulait devant lui. Ce n’était plus une cuisine mais un champ de bataille. Des corps jonchaient, certains étaient empilés les uns sur les autres. Harry avança tout en faisant attention à ne pas marcher sur les corps. Ils n’avaient pas été tués à l’avada kedavra. Impossible ! Ce sort ne fait pas pareils dégâts. Harry vit alors un corps griffé jusqu’au sang ainsi qu’une morsure au niveau du cou. C’est cette blessure qui a entraîné sa mort. Harry continua sa progression et vit des cheveux roux. Ron. Son meilleur ami. Il avait les yeux grands ouverts. Dans ses bras se trouvait Hermione. Ainsi, la mort les avait réunis. Il entendit alors des gémissements. Quelqu’un était vivant. Harry resta silencieux pour trouver la source du bruit, puis il se dirigea au fond de la cuisine. Là, il trouva un homme allongé par terre, se tenant le ventre. Remus. Harry accoura aux cotés du dernier maraudeur.

- Remus, accroches toi !

- Harry ! Tu es revenu. Je suis désolé, j’ai échoué, murmura Remus.

- Ne dis pas de bêtises. Allez, tu vas vivre, tu m’entends ? cria Harry

- Non, Harry. Il est trop tard. Ecoutes moi bien. Voldemort a regagné toute sa puissance, si ce n’est plus. Il a pactisé avec les loups-garous et les vampires. D’ailleurs, ce sont eux qui nous ont attaqués. Je …

Remus eut une quinte de toux. Il se pencha sur le coté et cracha du sang. Harry le regarda avec horreur. Doucement, il enleva la main que Remus gardait sur son ventre et découvrit une plait béante. L’hémorragie semblait ne pas vouloir s’arrêter. Harry sortit de sa poche un flacon contenant un liquide argenté.

- Ne t’inquiètes pas, je vais te soigner. Tu vas vivre. C’est des larmes de phénix et elles …

Harry arrêta de parler. Remus avait posé sa main sur celle d’Harry qui tenait le flacon. Il souriait.

- Pour moi, il est trop tard. Ne gaspilles pas ce liquide précieux pour moi. Je vais rejoindre James, Lily et Sirius.

- Remus, je n’y arriverais pas tout seul.

- Tu ne seras jamais seul ! Nous serons toujours avec toi, dans ton cœur. Une dernière chose, Harry. Dumbledore a laissé une lettre que nous devions ouvrir que lorsque tout espoir serait perdu. C’est le cas Harry. Vas dans le bureau de Dumbledore. La lettre se trouve derrière le portrait de l’ancêtre de Sirius. Maintenant Harry, aides-moi ! supplia Remus.

Harry comprit immédiatement l’idée de Remus. Il ferma les yeux, prit sa main et lança le sortilège mortel. Quand il reposa ses yeux sur son oncle, il vit que ce dernier avait un visage serein et un sourire était dessiné sur ses lèvres. Harry laissa les larmes couler librement sur ses joues. Tout ! Il avait tout perdu.

Après avoir laissé libre cours à sa tristesse, il se releva et sortit de la maison sans un regard en arrière, le regard déterminé.

Fin du flash back
Harry sursauta lorsqu’il entendit son nom prononcé par Dumbledore. Il inspira un grand coup puis traversa les portes de la grande salle. C’était une vaste salle au plafond enchanté qui reproduisait le temps qu'il faisait dehors. On y trouvait quatre longues tables pour les quatre maisons. La plus près de la porte était celle de Serpentard, puis venait Serdaigle, Poufsouffle, et contre le mur du fond, Gryffondor. Les professeurs étaient assis à la grande table, placée sur une estrade en face de toutes les autres. D’ailleurs les élèves chuchotaient sur son passage… enfin, surtout les garçons. Les filles, quant à elle, avaient une légère tendance à glousser. Harry se concentra sur le choixpeau, rien d’autre que le choixpeau. Il arriva au niveau du professeur McGonagall. Les cheveux noirs du professeur de métamorphose étaient tirés en arrière et attachés en chignon séré. Elle porte des lunettes carrées devant ses yeux perçants. Harry s’assit sur le tabouret et mit le choixpeau sur sa tête. Il était vieux et déchiré, rapiécé, effiloché, et extrêmement sale. Pour lui permettre de parler et de chanter, une fente le long du bord s'ouvrait comme une bouche. Il entendit alors une voix chuchoter à son oreille.

- Tiens, un Potter venant du futur. Je vois que d’ici vingt ans je te repartirais à Gryffondor ! Laisses moi analyser un peu tes capacités ! Hum, Je vois beaucoup de courage. Tu as un esprit logique et … oh, la vengeance ! Oui, elle semble bien présente chez toi. Tu iras donc à SERPENTARD !

Harry se dirigea vers la table des verts et argents en cachant sa surprise. Il s’assit à coté de Katrina qui lui faisait un signe de la main. Mais en y repensant, c’était mieux ainsi. Il pourrait garder un œil sur les fils de mangemort.

Albus Dumbledore se leva et toute la salle se tut. Bien qu'il fût très vieux, le professeur Dumbledore donnait toujours l'impression de déborder d'énergie. Il avait de longs cheveux d'argent, une grande barbe, des lunettes en demi-lune et un nez aquilin.

- Mes chers élèves, je vais encore le répéter, comme chaque année, mais la forêt interdite est comme son nom l’indique interdite, ainsi que tous les objets provenant du magasin Zonko. Monsieur Rusard en a dressé la liste. Sur ceux, bon appétit, dit-il tout en levant les mains.

Les plats en or se remplirent alors de mets aussi appétissants les uns que les autres. Harry sourit et se servit d’un peu de tout. Il parlait avec Katrina. Il s’entendait bien avec elle. Elle était gentille.

- Dis-moi, Katrina. Si tu me parlais des quatre garçons qui étaient dans notre compartiment ?

- Les maraudeurs ? Pourquoi ? demanda t-elle, méfiante.

- Et bien, il y a un garçon à lunettes qui m’intrique. James je crois.

- Et bien, James Potter, Sirius Black et Remus Lupin font partis des élèves de Poudlard les plus doués. Ils font usage de leurs talents pour accomplir, entre autres des blagues et des méfaits en tout genre. Il y a aussi Peter Pettigrow, mais il n’est pas très … prodigieux. Il les suit à la trace bêtement. Mais bon, on ne peut pas lui en vouloir, il est un peu peureux.

Katrina reporta son attention sur son assiette. Alors que Harry approchait la fourchette de sa bouche dans le but de manger son plat, il s’arrêta. Quelque chose n’allait pas dans son repas. Il renifla discrètement la nourriture. Effectivement, il y avait une odeur différente. Il reposa sa fourchette. Quelqu’un avait trafiqué le repas. Il se servit de jus de citrouille mais même chose. Cette même odeur était dans tous les plats. Et bien, ce soir il aura l’estomac vide.

Harry jeta un regard à la table des Gryffondors et vit Remus le regarder fixement. Harry soutient son regard. Le loup-garou ne semblait pas vouloir baisser les yeux, ça tombe bien, lui non plus. Ils restèrent ainsi à se dévisager pendant deux bonnes minutes quand une petite explosion retentit, interrompant leur échange. Le bruit était proche de lui. De la fumée se dégageait, puis elle se dissipa, laissant apparaître un singe avec des cheveux noirs, graisseux et un nez crochu.

Il y eut un moment de silence puis toute la grande salle éclata de rire, même certain serpentard. A coté de lui, Katrina était morte de rire. Elle n’arrivait plus à s’arrêter. Une minute plus tard, elle réussit à se calmer et elle expliqua son fou-rire à Harry.

- Le singe que tu vois et en réalité Severus Rogue. Il a une personnalité particulièrement déplaisante mais il est maître dans l'art de fabriquer des potions, d’ailleurs c’est un des chouchous du professeur de potion et aussi directeur de notre maison, Slughorn. D’après les rumeurs, il serait très ancré dans la magie noire. De plus, lors de sa première année, il est arrivé en connaissant plus de sortilèges que la plupart des élèves des classes supérieures.

- J’ai l’impression que les maraudeurs ne l’apprécient pas tellement, constata Harry.

- Rogue et James ont développé rapidement une relation haineuse, renforcée par Sirius. James et Sirius surnomment Rogue "Servilus" et le raillent à cause de son apparence négligée. D’ailleurs James avait développé la détestable habitude de jeter des sorts à n'importe qui juste pour s'amuser. On ne sait pas exactement qui commença ou comment, mais lui et Rogue perdent rarement une occasion de se jeter des sorts mutuellement.

Quelques minutes plus tard, Rogue reprit son apparence normale. Il était rouge de honte mais aussi de colère. Les maraudeurs allaient payer un jour, et surtout ce Potter.

OoOoOoOoOoOoOoOoOoO

Harry était dans son dortoir. Il s’agitait sous ses couvertures, changeant de position toutes les cinq minutes. Finalement, il se mit sur le dos, les mains derrière la tête et il regarda distraitement le plafond. Il pensait aux Horcruxes. C’est un sujet qui trouve ses racines au plus profond de la magie noire. Le terme Horcruxe est utilisé pour désigner tout objet dans lequel une personne a dissimulé une partie de son âme. Peu importe que l'objet soit inanimé ou non ; d'après Dumbledore, une créature vivante peut faire office d'Horcruxe, mais il s'agit là d'une pratique risquée, puisque l'animal ou la personne peut alors penser et se déplacer par lui-même, et ce indépendamment de la parcelle d'âme qui l'habite. L'Horcruxe vise à protéger le fragment d'âme qu'il renferme de tout ce qui peut arriver au corps de la personne auquel il appartient. Tant qu'il est en sécurité, cette personne peut continuer à exister même si son corps est abîmé ou détruit.

D'après l'analyse que Albus Dumbledore avait fait du caractère de Jedusor et qui semble se borner aux faits avérés, Voldemort aurait tendance à choisir pour ses Horcruxes des objets ayant une certaine signification pour lui, et qu'il juge dignes de renfermer une partie de son âme. On peut par exemple supposer que des objets ayant appartenu à chacun des quatre fondateurs de Poudlard l'auraient certainement séduit. Mais maintenant il fallait trouver ces morceaux d’âme appartenant à ce cher Tom Jedusor. Harry avait détruit certains Horcruxes comme le journal de Tom et la bague d'Elvis Gaunt. Ensuite, il était sur que le médaillon de Salazar Serpentard était un Horcruxe. Seulement, le vrai avait été dérobé par un certain R.A.B. Et, il y avait la coupe de Poufsouffle. Pour le reste, il aviserait plus tard. Il devait s’occuper d’abord de la coupe et du médaillon.

Harry sortit de son lit très silencieusement. On n’entendait pas ces pas tellement il marchait avec légèreté. Maître Gara lui avait appris la discrétion, le camouflage, le combat, et pleins d’autres encore. Il glissa la main dans son sac pour en sortir un morceau de parchemin vierge. Il sortit du dortoir et, dans la salle commune, il prit sa baguette, la plaça sur le parchemin et murmura distinctement ces mots :

- Je jure solennellement que mes intentions sont mauvaises.

Des traits apparurent et formèrent alors un plan détaillé de Poudlard. Cette carte magique du château de Poudlard montre le château entier et ses environs, y compris les sept passages secrets menant de Poudlard à Pré-au-Lard. La carte localise aussi les gens. Il vérifia que Rusard ne traînait pas dans le coin, puis il enfila sa cape d’invisibilité et commença son ascension vers le septième étage.

Après quelques couloirs, il se retrouva face à une immense tapisserie représentant la stupide tentative de Barnabas le Follet d'apprendre à des trolls l'art de la danse. Il passa trois fois devant ce tableau et une porte apparue. Harry l’ouvrit et découvrit une chambre confortable. Harry se retourna vers la porte puis il lui fixa un sortilège de camouflage. Ensuite il leva sa main en l’air, paume en direction du sol, et il prononça une formule dans une autre langue.

- Heka Medu Neter.

Une malle apparue alors au centre de la pièce. Harry s’en approcha et ouvrit le premier cran à l’aide de l’Anck qui se trouvait à son cou, la clé du coffre. Il y avait à l’intérieur un lourd médaillon d'or portant la marque de Serpentard, un S ouvragé en forme de serpent. A coté de ce médaillon se trouvait une lettre signée par un certain R.A.B.

- Qui es-tu, R.A.B. ? Et où as-tu mis le VRAI médaillon ?

OoOoOoOoOoOoOoOoOoO

Dehors, sous la pluie torrentielle, se tenait une silhouette encapuchonnée. Son visage était entièrement recouvert, sauf le bas de son visage, laissant apparaître un sourire cruel, remplit de mauvaises intentions.

- Tu ne pourras pas te cacher éternellement. Ton passé ressurgira au moment où tu t’y attendras le moins. Et alors, le seigneur des ténèbres régnera en maître absolu sur toute l’Angleterre. Ensuite, le monde entier sera à sa merci.

La silhouette se retourna et disparut dans la noirceur de la nuit.
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Delphine

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MessageSujet: Re: Les Ombres du Passé   Les Ombres du Passé Icon_minitimeLun 25 Juin - 17:56

Chapitre 5 : "Je ne serai plus le pantin du hasard" Gregory Lemarchal « A corps perdu »

Quelque pars en 1998.

Un manoir sombre se détachait d’un village. Un village, peut être, mais où personne ne vivait. Une ville fantôme. Les volets frappaient contre les fenêtres sinistrement et les portes balançaient au rythme du vent. Une atmosphère pesante y régnait et il y avait en permanence un brouillard épais, une purée de pois. Revenons au manoir. Il était dressé en haut d’une colline. Sombre, macabre, il inspirait l’effroi, la terreur. Il dégageait une aura maléfique, aussi noir qu’une nuit sans lune. Toutes les fenêtres étaient sales et sombres. Ce vieux château semblait abandonné. Semblait, en effet, car il ne l’était pas le moins du monde. D’ailleurs, on pouvait apercevoir, au deuxième étage, une faible lueur. Celle d’un feu de bois.

La pièce était glacée malgré les flammes ronronnantes dans l’âtre. Aucune chaleur apaisante mais une atmosphère à vous glacer le sang. Ce feu était la seule source de lumière. Devant ce feu, il y avait un fauteuil en cuir sombre. Une personne y était installée. Son bras reposait sur l’accoudoir et sa main jouait avec un bâton fin et lisse. Il glissait avec habileté entre ces doigts fins, longs et blancs. Derrière le fauteuil se tenaient d’autres personnes. Elles étaient agenouillées respectueusement en demi-cerclee. Elles portaient un habit noir et surtout un masque fait d’os humain qui leur cachait le haut de visage.

Finalement, la personne assise dans le fauteuil se leva, mais elle ne daigna pas se retourner vers les autres, pas encore. Son regard était perdu dans les flammes dansantes. Elle passa sa main cadavérique près du feu, comme pour se réchauffer. Mais ce feu ne dégageait aucune chaleur. Alors, cette main se referma et le feu s’éteignit brusquement. Le noir complet. On put entendre un claquement de doigts, puis, soudainement, des torches s’allumèrent et illuminèrent la pièce.

C’était à ce moment que la personne se retourna pour dévoiler un visage reptilien. Il n’y avait plus rien d’humain dans son apparence. Son nez était réduit à deux fentes et ses yeux étaient aussi rouge que le sang et les pupilles rétractées. Ses lèvres étaient fines et elles étiraient un sourire qui vous immobilisait et vous faisait courber l’échine. Lord Voldemort dans toute sa puissance, entouré de ses sujets, les mangemorts.

- Alors, c’est là qu’il se cache, dit-il de sa voix sifflante.

Il eut un rire sans joie qui fit frissonner l’assemblée. Un rire qui résonna dans toute la pièce et dans tout le manoir. Le vide faisait comme un écho et il continuait sans fin. Interminable.

- Bellatrix, appela t-il, sa voix claquant comme un fouet dans ce silence morbide.

- Oui, maître ? demanda une silhouette encapuchonnée en s’avançant mais en courbant la tête.

- Je vais devoir disparaître pendant un moment. Tu m’accompagneras, toi, ton mari. Je veux aussi Lucius, Rabastan et Severus. Nous parlerons de tout cela plus tard.

Puis le Seigneur des Ténèbres se tourna vers ses autres sujets. Son regard était flamboyant. Au fond de ses yeux on pouvait y voir brillait une étincelle de folie destructrice.

- Quant à vous … ne me décevez plus ! Cette attaque de Poudlard était … désastreuse. Mais, bien sur, mon cher Severus, toi tu as remonté dans mon estime. Tu as tué le vieux fou amoureux des moldus. Cherchez de nouvelle recrue, ordonna t-il d’une voix froide.

Puis brusquement, il se retourna et d’un pas lent, il se mit devant la seule fenêtre de la chambre.

- Mes chers mangemorts, la guerre commence.

Dehors une pluie torrentielle tombait du ciel ténébreux qui annonçait un bien mauvais présage.

OoOoOoOoOoOo

Pourdlard, 1977.

Une sonnerie retentit dans tout le château, annonçant le début des cours. Harry, ou plutôt Thomas se leva de la table des Serpentards, mettant son sac de cours sur son épaule. Il venait de recevoir son emploi du temps. D’ailleurs il commençait par métamorphose. Un petit sourire naquit sur ses lèvres. Il allait pourvoir observer le professeur McGonagall d’un autre œil.

Lorsqu’il sortit de la grande salle, il aperçut Lily et Katrina parler ensemble. Il leur fit un sourire en inclinant la tête en guise de bonjour avant de se rendre au premier étage où se déroulait son premier cours. Alors qu’il s’engouffrait dans un autre couloir, il sentit quelqu’un l’attraper par derrière et le plaquer contre le mur. James Potter lui tenait les épaules. Ses yeux lançaient des éclairs et une haine indescriptible marquait ses yeux chocolat.

- Jarry, je ne le répéterais pas deux fois ! Eloignes toi de Lily, et aussi de Katrina, dit James d’une voix tremblante par la colère.

Derrière James se tenaient Sirius et Remus. Sirius avait un sourire collait aux lèvres, toujours prêt à martyriser un serpentard tandis que Remus, lui, regardait Harry avec suspicion.

Harry garda un masque impassible. Il n’y avait aucune émotion sur son visage. James sembla perdre patience. Il leva son bras, prêt à lui donner un bon crochet de droit. Harry se laissa faire. Alors que le poing de James était à quelques millimètres de son visage, Harry lui prit vivement son poignet et lui fit une clef de bras. Puis il dégaina vivement sa baguette et la pointa dans le cou de James.

- Ne joues pas à ce jeu là avec moi, Potter. Tu n’y gagnerais pas grand chose !

Puis Harry relâcha James qui se massa le bras. Il le regarda quelques instants puis il tourna les talons. Arrivé au milieu du couloir, il entendit un faible mouvement dans l’air mais qu’il connaissait par cœur.

- Dis moi, Potter. Ce ne sont pas les serpentards qui attaquent par derrière ? dit-il sans se retourner.

Puis il continua sa route, laissant un James ahurit, baguette à la main, pointée en direction de Thomas Jarry.

- Comment a t-il su ? demanda t-il pour lui même.

- Je ne sais pas, James. Mais ce qui est sure, c’est qu’il nous cache quelque chose.

- Que veux tu dire, Remus ? demanda Sirius en s’avançant vers James.

- Et bien, le jour de la répartition, vous aviez aussi glissé un peu de potion dans son assiette, ainsi que dans celle de Rogue, n’est-ce pas ?

- Oui ! Comment tu le sais ? s’étonna James.

- Il n’a pas touché à son assiette, comme s’il avait sentit la potion.

James, Sirius et Remus gardèrent le silence pendant un moment.

- Je crois qu’une enquête sur ce Jarry s’impose, dit James d’un ton déterminé.

OoOoOoOoOoOo

Harry était assis au deuxième rang, dans la classe de métamorphose et il avait le regard perdu. Il regardait distraitement le parc depuis la fenêtre. Il releva la tête quand il sentit quelqu’un s’asseoir à ses cotés. Katrina. Elle lui fit un petit sourire avant de sortir ses affaires. Harry soupira et il sortit ses parchemins, sa plume et son encre. Puis le bruit d’une porte se refermant se fit entendre. Harry tourna la tête et il vit le professeur McGonagall, avec quelques rides en moins. Elle avait des cheveux noirs tirés en chignon, des lunettes carrés encadraient ses yeux perçant, une sorcière stricte et sévère qui a peu de patience envers ceux qui ne respectent pas les règles.

- Bonjour à tous pour une nouvelle année, dit-elle en se retournant face à la classe.

Elle regarda ses élèves avant de poser son regard sur Harry, ou plutôt Thomas. Harry la regarda droit dans les yeux. Le professeur détourna le regard.

- Alors aujourd’hui, nous allons faire une transformation humaine. Ce sera une transformation d'humain à humain. Vous allez transformer votre partenaire qui est à côté de vous, et il vous transforma en lui. Mais avant, nous allons voir étudier ce sort.

Il y eut des soupirs qui se turent vite sous le regard perçant du professeur. Les élèves trempèrent leur plume, prêts à écrire.

- Bien, cette transformation a été inventée vers les années 1900, elle n’est pas vraiment vieille. Au début les personnes qui l’utilisaient étaient les mages noirs…

Les élèves s’exclamèrent. Ils allaient étudier un sort de magie noire. L’agitation régnait dans la salle de classe.

- Silence.

La voix du professeur MacGonagall claqua comme un fouet. Le silence se rétablit. On aurait pu entendre un mouche voler. Elle dévisagea sa classe avant de reprendre ses explications.

- Comme je le disais, les premières personnes ayant inventé ce sort furent les mages noirs, mais vers les années 1950, tous les sorciers commencèrent à l’utiliser. Le sort fut légalisé par le Ministère de la Magie.

Une jeune fille de Gryffondor leva la main.

- Mais professeur, à la base c’est un sortilège de magie noire.

- Je n’ai jamais dit cela, miss. J’ai dit qu’il était utilisé par les mages noirs. Apprenez à bien distinguer les choses. Bon, ensuite, la formule pour transformer un humain en un humain, est Humana, elle ressemble un peu à la transformation d'humain à animal. Elle a d’ailleurs un contre-sort qui est Inhumana. Vous voyez cela n’a pas l’air vraiment difficile…Mais ce n’est qu’une impression. La transformation demande beaucoup de concentration.

Pendant ses explications, elle marchait lentement entre les rangs en regardant les parchemins de ses élèves. Puis la sonnerie de fin de cours retentit.

- Bien, demain je vous ferais une démonstration et ensuite ce sera à vous. Aussi, nous allons bientôt aborder les animagus. Faites-moi une recherche de deux parchemins minimum.

Harry eut un sourire imperceptible puis il rangea ses affaires. Il vit alors les maraudeurs quitter la salle de cours, précipitamment. Il fonça les sourcils. Etrange. Il sortit de la salle de classe, il avait un temps libre. Il mit les mains dans ses poches, puis, soudainement, il s’arrêta. Il sortit son poing de sa poche droite, l’ouvrit et, au creux de sa main, un bijou, une larme de cristal. Harry resta seul, au milieu du couloir, sans bouger, fixant le pendentif. Puis il ferma douloureusement les yeux en serrant le joyau comme si sa vie en dépendait.

Il continua sa route, cependant quelque chose l’éblouit. En essayant d’échapper à l’agression, il en chercha la source. Elle venait d’une salle dont la porte était entrouverte. Harry entra doucement dans la salle et il découvrit un piano qui renvoyait les rayons du soleil, un piano à queue, noir, brillant. Harry s’avança vers l’instrument puis il l’effleura des ses doigts longs et fins. Il s’assit avec grâce sur le tabouret devant le piano. Ses doigts coururent sur les touches avec agilité. Un musique douce s’éleva dans la pièce, Harry ouvrit la bouche et une voix soprano mais masculine se mêla à la musique.

Tout me revient
Tout me ramène
Tout me retient
Tout me rappelle
A ton corps et à tes mains
A tes mots et à ton parfum

Tout se rejoint
Et tout m'entraîne
Tout me détient
Le tout sans chaîne
Et à tes gestes et à tes yeux
A tes silences et à tes voeux
Tu es mon ange béni des dieux

Le jour où tu es tombé du ciel
Tout m'a semblé plus léger
Et je me sens pousser des ailes
Accroché à tes baisers

Tout me destine
Tout me soulève
Tout me dessine
Et tout m'élève
A tes lèvres, à tes désirs
A tes rêves et à tes soupirs

Tout me rapproche
Tout me connecte
Et tout m'accroche
Car je délecte
Ta poésie à même ta peau
Tes jeux d'esprits si délicieux
Tu es mon ange béni des dieux

Le jour où tu es tombé du ciel
L'amour a changé ma vie
Tu es mon ange providentiel
Je t'aimerai jour et nuit

Le jour où tu es tombé du ciel
J'ai enfin compris qui j'étais
Tu es mon ange providentiel
Celle dont j'ai toujours rêvé

Mon ange est tombé du ciel
Le monde enfin se révèle
Tout m'a semblé plus Léger
J'ai trouvé ma vérité

Comme envoyé par le ciel
Touché par tes baisers de miel
Enfin libéré
Prêt à tout te donner

Je remercierai le ciel
A chaque lever du soleil
De t'avoir mis dans mes bras
Moi qui n'attendait que toi

Comme envoyé par le ciel
Tous les matins m'émerveillent
Mon bel ange depuis que tu es là

( Grégory Lemarchal, mon ange.)

Une larme, une seule coula sur sa joue et alla s’écraser sur une touche du piano. Harry releva la tête et regarda le ciel, là où se trouvait son ange, celui qui avait éclairé sa vie.

A suivre …
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MessageSujet: Re: Les Ombres du Passé   Les Ombres du Passé Icon_minitimeLun 25 Juin - 19:46

ET ILS SONT OU LES MANGEMORT ????
REMBOURSé !!! REMBOURSé !!
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MessageSujet: Re: Les Ombres du Passé   Les Ombres du Passé Icon_minitimeLun 25 Juin - 20:49

LOL !!! Ils vont intervenir au prochain chapitre ! ... du moins je pense les faire intervenir ... et puis à la fin d'un chapitre ... tu t'es pas reconnue ? ^^
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MessageSujet: Re: Les Ombres du Passé   Les Ombres du Passé Icon_minitimeLun 25 Juin - 20:52

C'est moi le type qui dit "tu ne pourras pas te cacher... Patati patata... "?
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MessageSujet: Re: Les Ombres du Passé   Les Ombres du Passé Icon_minitimeLun 25 Juin - 21:01

Je pense faire Bellatrix ! mais pas sur encore !
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MessageSujet: Re: Les Ombres du Passé   Les Ombres du Passé Icon_minitimeLun 25 Juin - 21:21

KWA ???? Ma Bella !!! Viiite !
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MessageSujet: Re: Les Ombres du Passé   Les Ombres du Passé Icon_minitimeLun 25 Juin - 21:25

d'accord, d'accord !
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MessageSujet: Re: Les Ombres du Passé   Les Ombres du Passé Icon_minitimeLun 25 Juin - 21:33

Patiente 5 minutes...

PLUS VITE QUE CA !!!!
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MessageSujet: Re: Les Ombres du Passé   Les Ombres du Passé Icon_minitimeLun 25 Juin - 21:38

Et je l'ai pas encore écrit le chapitre ^^
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MessageSujet: Re: Les Ombres du Passé   Les Ombres du Passé Icon_minitimeLun 25 Juin - 21:55

OO


BOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUHHH !!! No
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MessageSujet: Re: Les Ombres du Passé   Les Ombres du Passé Icon_minitimeVen 3 Aoû - 20:42

Allez, tu vas être contente, j'ai ENFIN pondu le chapitre 6 ! Very Happy

Chapitre 6 : « Ignorance est mère de tous les maux » Rabelais

Un nuage de poussière se forma quand James referma brusquement un ouvrage. Il toussa en agitant la main devant son nez. Il était dans la bibliothèque depuis maintenant deux heures, au grand damne de Sirius. D’ailleurs, les trois autres maraudeurs avaient eu bien du mal à faire rentrer leur ami.

Flash Back
- Non, je ne veux pas. J’ai fait le pacte de ne jamais rentrer dans cette … cette … cette bibliothèque, dit Sirius en prononçant le dernier avec dégoût.

- Allez, Sirius ! Ne fais pas le difficile, dit James en essayant de tirer son ami par la taille, ami qui était accroché à une colonne de marbre.

D’ailleurs, il avait enroulé ses jambes et ses bras autour du pilier pour éviter d’être emporté par James. Il fut toute la force physique de James et tout l’art de persuasion de Remus pour décrocher l’anti-bibliothèque qu’était Sirius.

Fin du Flash Back
- Il n’y a rien ici ! Rien qui puisse nous renseigner sur "lui", marmonna James en s’accoudant sur la table.

Sirius se balançait sur sa chaise sous l’œil irrité de la bibliothécaire. Peter s’était endormi sur un vieux grimoire aux pages jaunies par le temps et Remus, lui, était plongé dans un livre. Il avait l’air d’être en pleine réflexion. Au bout d’un moment, il s’enfonça sur sa chaise, regardant l’ouvrage, les sourcils froncés.

- Dumbledore a bien dit qu’il venait de Beauxbâton, n’est-ce pas ?

Ses amis hochèrent la tête en regardant attentivement le lycanthrope. Pour réagir de cette façon, il devait être sur une piste. Remus s’avançant en posant ses avants bras sur la table.

- Je crois avoir découvert quelque chose d’intéressant, dit-il mystérieusement.

OoOoOoOoOoOoOoOoOoOoO

Harry sortit de la salle, le visage impassible. Parfois, les plus grandes peines sont difficiles à supporter. Les couloirs étaient vides, les élèves devaient certainement flâner dans le parc. En effet, un beau soleil brillait dans le ciel, assez rare en ce mois de septembre, ils en profitent. Logiquement Harry aurait du assister à un cours de Défense contre les forces du mal, mais aucun professeur ne s’était présenté pour le poste. En même temps, c’était un poste maudit et de plus, les temps sont sombres et il vaut mieux ne pas sortir de chez soi la nuit tombée. D’après ce que savait Harry, les années 70 fut l'une des époques les plus difficiles de toute l'histoire du Monde Magique, avec l’ascension au pouvoir de Lord Voldemort. Il avait sûrement déjà fait les Horcruxes. A cette pensée, Harry se renfrogna, il n’aurait pas la conscience tranquille tant qu’il n’aura pas découvert qui est R.A.B.

Harry marcha lentement, ses pas résonnant dans les corridors de Poudlard, le menant devant la bibliothèque. Il poussa doucement la porte, et entra dans le repère des livres. Il y avait quelques élèves qui commençaient leurs devoirs, il fut même surpris d’y découvrir les maraudeurs. D’ailleurs, il n’avait pas encore remarqué sa présence. Harry, la démarche silencieuse, s’installa à une table et sortit un bout de parchemin et une plume avec de l’encre noire ainsi qu’un gros grimoire qu’il feuilletait. Avec un total de six Horcruxes, l’âme de Voldemort serait déchirée en sept parties, six confinées dans les Horcruxes et la septième dans son propre corps. Deux avaient été détruits, la bague d'Elvis Gaunt et le journal intime de Tom lorsqu’il avait seize ans. Logiquement le médaillon de Serpentard également mais il avait été remplacé par un faux. Mail ne put aller plus loin dans sa démarche car une personne était venue s’asseoir en face de lui.

- Remus Lupin, c’est bien cela ? demanda Harry sans détacher les yeux de son livre.

N’obtenant aucune réponse, il releva la tête et regarda le lycanthrope. Il fut surpris de ne pas voir ses acolytes près de lui. Il était assis en face de lui, les mains jointes et posait sur le bureau. Harry ferma le grimoire pour porter toute son attention au préfet, d’ailleurs, ce dernier ne semblait pas vouloir commencer la discussion.

- Je t’en prie, prends ton temps, dit-il avec une pointe d’ironie dans la voix.

- Tu mens depuis le début, n’est-ce pas ? D’ailleurs je me demande si tu t’appelles bien Thomas Jarry, dit Remus sans ciller et sans élever la voix.

Harry s’appuya contre le dossier et mit les mains sur son ventre.

- Vraiment ? Et sur quel point aurais-je menti ?

- Tu ne viens pas de Beauxbâton, dit le loup-garou, sûr de lui.

Harry fut un instant surpris, mais il se reprit aussi vite et un sourire étira ses lèvres. Il eut un léger rire et s’accouda sur la table.

- Tu m’impressionnes, Remus ! Par contre, je suis désolé de te décevoir mais je viens bien de Beauxbâton.

- Impossible, rétorqua Remus avec ferveur. Cette école française est un interna pour les filles. Et, aux dernières nouvelles, aucun élève masculin ne peut étudier là bas .

Harry se leva, le visage impassible. Il n’était pas décontenancé par les questions de Remus, mais il ne voulait pas continuer cette discussion, enfin, il ne voulait pas s’énerver sur celui qui avait tout fait pour lui dans son présent. Il rangea ses affaires sans un mot. C’est lorsque qu’il eut posé son sac sur son épaule qu’il consentit à répondre.

- Tu n’as pas tout a fait tort. Je n’ai pas étudié là bas … mais j’y séjournais pendant de longues années. Je n’entrerais pas dans les détails, ma vie n’intéresse personne. Bonne journée, Remus.

Et Harry sortit de la bibliothèque, un livre sur l’histoire de Pourdlard sous le bras. Quant à Remus, il était suffoqué, blasé, décontenancé. Ce garçon disait-il la vérité ? Ses sens de loup-garou n’avait décelé aucune trace de mensonge, mais il pouvait se tromper…il devait se tromper. Cet élève n’était pas normal. Il avait une impression de déjà vu, comme s’il le connaissait depuis toujours. Ce sentiment ne le quittait pas et il se renforçait à chaque fois qu’il apercevait Jarry.

James, Sirius et Peter vinrent le rejoindre à la petite table. Leurs visages exprimaient de la curiosité et de l’incompréhension. Remus soupira et posa sa tête entre ses mains.

- Je ne sais plus quoi penser. Soit il dit la vérité, soit il ment très bien. Pendant un moment j’ai été tenté de le croire, dit Remus en regardant fixement une étagère. Puis, au bout d’un moment il détourna la tête, un sourire en coin.

- Mais le doute persiste, et je découvrirai ce qu’il cache.

OoOoOoOoOoOoOoOoO

Harry, après avoir fermé la porte de la bibliothèque soupira de soulagement. Il s’adossa contre le mur, respirant un grand coup. Il n’était pas sur que Remus ait cru son histoire, après tout, ses sens de loup-garou était très sensible aux émotions. Il avait du ressentir une pointe de peur au plus profond de lui. Lupin avait sûrement parlé de ses suspicions aux autres Maraudeurs et ils allaient à coups surs mener une enquête, si ce n’était pas déjà fait. Harry remit correctement son sac sur son épaule et partit vers le septième étage. Il marchait sans savoir où il allait. Finalement, un voix féminine le sortit de ses pensées. Il releva la tâte mais ne vit ni élève ni professeur, mais plutôt, un tableau représentant une grosse dame habillée d’une robe de soir rose.

- La grosse dame, murmura Harry en fixant le tableau du regard.

- Le mot de passe, dit-elle d’une voix lente.

Harry n’en avait bien sur aucune idée. Aussi, il tourna les talons et repartit vers les escaliers. Il descendit jusqu’aux cachots. Alors qu’il partait en direction de la salle commune, d’autres élèves en venaient. Lorsqu’il passa à coté d’eux, il entendit quelques bribes de leur conversation qui attira son attention.

- Dis-moi, Regulus. Ton frère a t-il passé un bon été ? dit une voix où percée l’ironie.

Le dénommé Regulus renifla avec mépris.

- Sirius, ce traître ! Il a fugué chez les Potter. Mère l’a renié. Je crois que nous ne le verrons plus de si tôt à la maison.

Les voix se fanèrent alors qu’ils sortaient des cachots et Harry continua sa route comme si de rien n’était, mais dans sa tête, tout se bousculait. Sirius lui avait vaguement parlé de son frère. Ainsi c’était ce Regulus. Arrivé devant l’entrée de la salle commune, il ouvrit la bouche pour prononcer le mot de passe mais rien ne vint. Ses yeux était ouvert par la surprise. Regulus Black. Pourquoi n’y avait-il pas pensé avant ? Ce serait lui le mystérieux R.A.B. ! Un de ses rares sourires étira ses lèvres. C’est alors que le passage menant à la salle commune s’ouvrit, laissant apparaître un garçon à l’air sombre, au nez crochu et dont les cheveux gras tombaient sur ses yeux. Severus Rogue. Harry sentit son poing se contracter à la vue de ce criminel. Il le revit tuer Dumbledore sous ses yeux alors qu’il était caché sous la cape d’invisibilité. Il était frustré, frustré de n’avoir rien pu faire pour empêcher cela. Harry se ressaisit et franchit le passage sans un mot ni un regard pour le futur maître des potions.

OoOoOoOoOoOoOoOoO

James en avait marre de chercher sans rien trouver. Ce Jarry l’intriguait au plus haut point et ce dès l’instant où il avait posé son regard sur lui. De plus il était avec Lily, SA Lily. Il était jaloux, certes, mais ce Jarry avait quelque chose qui lui faisait peur. Il avait sentit comme un lien entre lui et la belle rousse et il était effrayé. Il ne voulait pas perdre sa fleur de Lys, si fragile mais pourtant si rebelle. Il la comparait souvent à une tigresse. James avait maintenant l’image de la jeune fille en tête et un sourire paresseux apparut sur ses lèvres. Sirius, voyant ce sourire, lui assena une claque dans le dos.

- Hé, Cornedrue, arrêtes un peu de rêver à ta Lily. Et puis, elle ne veut pas de toi ! Tu devrais tourner la page.

- Non ! répondit James avec ferveur. C’est elle que je veux et je l’aurais. Je l’aime, Patmol ! Je ferrais tout pour elle.

- Oui, c’est bien ce qui me fait peur, dit-il amusé par le comportement de son presque frère.

James leva les yeux mais son sourire ne disparut pas pour autant. Puis il ferma le grimoire en se massant la tête.

- Je sens que ma tête va exploser si je reste une minute de plus ici.

A cette phrase, Sirius faillit sauter de joie. Il allait enfin quitter cet enfer qu’était la bibliothèque. Cependant il ne put résister et entama une danse de la victoire sur une des tables. Des gloussements fusèrent, provenant d’une table où s’étaient installées des filles de Serdaigle. Elle regardait le beau maraudeur avec adoration, d’ailleurs, Sirius ne se gêna pas pour se pavaner devant elles. Malheureusement pour lui, Madame Pince, la bibliothécaire, avait vu son « petit » manège.

- Monsieur Black, descendez immédiatement de cette table et sortez d’ici ! Tout de suite ! Et que je ne vous revois plus avant plusieurs mois, hurla t-elle à travers la bibliothèque.

Elle se dirigeait vers le play-boy avec un air furieux et un gros livre en main. Sirius se dépêcha de s’enfuir à toutes jambes, James sur les talons. Remus les regarda faire le pitre en levant au ciel mais grandement amusé par leur comportement, quand à Peter, il rigolait du comportement de ses amis. Madame Pince lui jeta un regard noir et il s’empressa de replonger dans les pages jaunis d’un vieux livre.

OoOoOoOoOoOoOoOoO

Katrina était elle aussi dans la bibliothèque à ce moment là. Elle savait que les maraudeurs avaient des suspicions sur le nouveau, mais elle n’aurait jamais imaginé à ce point. Cependant, il fallait bien l’avouer, Thomas était vraiment quelqu'un de bien mystérieux. Elle s’était cachée derrière une étagère, à l’abris de leurs regards. A un moment, elle crut que Remus avait détecté sa présence mais il n’avait rien dit. Elle s’éloigna discrètement, sans faire de bruit pour ne pas se faire repérer en train de les espionner. C’est alors qu’elle vit Sirius monter sur une table. Elle remarqua facilement un groupe de fille le regardant à la dérobé. Le beau brin, bien sur, s’en aperçut et ne put s’empêcher de se rengorger. Sans savoir pourquoi, elle ressentit comme un pincement au cœur, elle se sentait, triste. Katrina secoua la tête pour se remettre les idées en place, après tout, Sirius reste Sirius. Elle quitta discrètement la bibliothèque, sans se faire remarquer des maraudeurs et elle partit en direction de l’infirmerie, comme chaque semaine.

A suivre …
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MessageSujet: Re: Les Ombres du Passé   Les Ombres du Passé Icon_minitimeJeu 9 Aoû - 22:53

Toujours pas de mangemorts ????

Pfff... C'est super mais... Ca manque de...

de...

de...

DE TÊTARD !!!

(multiples recettes... flan au tétard... Crème au tétard brulé... Cake au tétard... bref...)
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MessageSujet: Re: Les Ombres du Passé   Les Ombres du Passé Icon_minitime

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